Souk-Ahras : Corruption et détournements

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SOUK AHRAS

 Corruption et détournements

 

Les détournement et dilapidations de deniers publics ont atteint la côte d’alerte à Souk Ahras, wilaya devenue, depuis bientôt deux décennies, réputée pour ses scandales à répétition.

 

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Les secteurs de la jeunesse et des sports, la culture, les institutions financières et les APC ont été ébranlés en 2007 par des enquêtes judiciaires, charriant avec elles l’espoir de mettre fin à l’impunité, mais sans venir à bout d’un mal qui est déjà au stade de la métastase. Neuf employés de la DJS, dont l’ex-premier responsable, ont été placés sous contrôle judiciaire pour différents chefs d’accusation, dont ceux cités plus haut. Un cadre du Trésor public, interpellé dans la même affaire, a subi la même mesure préventive. Quelques semaines après, le dossier de la culture, dont le préjudice financier est estimé à plusieurs milliards de centimes et qui continue d’ailleurs à donner matière à jaser sur l’attribution de marchés douteux, défraye la chronique locale et met fin à des mois, sinon des années de spéculations quant aux mesures devant sanctionner l’enquête diligentée par les services compétents. L’ex-secrétaire général de la wilaya, acquitté quelques mois auparavant dans une affaire du foncier et l’ex-directeur par intérim de la culture sont, à leur tour, interpellés et placés sous contrôle judicaire. L’enquête la plus longue a également trouvé épilogue en ce début d’année 2008. Il s’agit de celle concernant les ex-gestionnaires administratifs et financiers de l’Opow. En plus du rapport de l’IGF, l’enquête sera basée sur la création d’entreprises fictives sous la houlette d’un élu de l’actuelle APC, des documents faisait état de la création d’associations fantoches bénéficiaires de plusieurs dons et subventions, le détournement d’un matériel et équipement sportifs, ainsi que l’octroi de marchés au profit d’une entreprise d’électricité pendant la période s’étalant entre 2001 et 2003. La mise en détention préventive de l’ex-directeur de la BDL (banque de développement local) et d’un chef de service de la même antenne, et ce suite à une plainte déposée par la direction régionale de la BDL pour attribution illégale de prêts d’investissement, est l’autre affaire venue confirmer l’ampleur du phénomène dans cette wilaya. L’éradiquer, vu ses ramifications, ses préalables, les tenants d’un pessimisme outrageant et complice, n’est pas pour bientôt. Les employés de l’ADE, ceux de l’éducation avec leur volumineux dossier des œuvres sociales, le personnel de l’OPGI et celui d’une entreprise publique dépendant du secteur industriel et sur laquelle pèse un grave dossier lié à l’environnement, ainsi que plusieurs autres directions et organismes publics préfèrent le printemps au lieu de l’hirondelle.

A. Djafri


commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 14/05/2008 par Webmaster.

SOUK AHRAS: Une ville défigurée

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SOUK AHRAS

Une ville défigurée

par Kamel MELLOUK

Le Vieux Souk Ahras s’en va doucement sans nous dire adieu, pressé comme ci il a envie de rejoindre ses anciens habitants partis avant lui dans d’autres cieux. Comme un malade dans coma profond, il ne répond plus aux appels de ses amoureux. Ceux là même qui l’ont trahi et l’ont laissé aux mains de quelques arrivistes qui l’ont avili avec leur ignorance et enlaidi avec leur inconscience.

 

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A force de démolir et de reconstruire Souk Ahras n’est plus Souk Ahras, ; il a perdu tout ce qui faisait son charme, c’est à dire ses anciennes et oh combien nostalgiques battisses.

Les vielles maisons tombent les unes après les autres et des « R2 plus deux garages » poussent à leur places comme de la mauvaise herbe qui irrite les yeux des anciens thagastois qui pleurent en voyant des pans entiers de leur histoire partir dans des brouettes de gravats.

D’autres battisses en manque d’entretien cèdent à l’implacable oeuvre du temps et disparaissent les unes après les autres. Le peu qui reste continue de subir les affres de l’ignorance, du laisser-aller et de l’abandon.

Devant ce massacre anthropique, nos malheureux responsables persistent dans leur léthargie, vantant, parfois même, les bienfaits de ces destructions.

La célébration du mois du patrimoine est entré en vigueur le 18 avril. Des questions simples méritent d’être posées. A-t-on pensé à faire valoir le patrimoine de Souk Ahras? A-t-on osé, un jour, demandé des instances nationales de procéder au classement du patrimoine restant et le sauver de la dégradation? Pourquoi la main criminelle persiste-t-elle à tout raser? Que faut-il faire pour préserver ce qui reste? Ce sont autant de questions que le citoyen est en droit de se poser en se demandant si des réponses ont été apportées ou vont être apportées.

commentaires 3 Commentaires - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 06/05/2008 par Kamel MELLOUK.

Dispositif Cnac : Quand les banques ne jouent pas le jeu

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SOUK AHRAS

Dispositif Cnac

Quand les banques ne jouent pas le jeu

 

L’investissement par le biais de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) lancé en grande pompe au mois de mai 2004, dans l’espoir de résorber le chômage et d’offrir éventuellement une chance aux chômeurs âgés entre 35 et 50 ans en quête d’emploi, ne semble pas atteindre les résultats escomptés au niveau de la wilaya de Souk-Ahras.

 

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Malheureusement, cette grandiose opération continue à faire son chemin à pas de tortue. Au moment de la concrétisation dudit projet, ces chômeurs se voient refroidis pour moult écueils au niveau des banques et le moins qu’on puisse dire c’est que le financement des projets Cnac reste très en deçà de la demande de crédit des postulants qui aspirent à monter leurs propres entreprises. A ce titre, sur les 1300 dossiers soumis au comité de sélection et de validation (CSV), 220 promoteurs ont pu bénéficier de l’attestation d’éligibilité dont seuls 62 ont reçu une notification d’accord bancaire. Pour les autres c’est l’usure qui tiendra lieu de réponse. Selon les promoteurs chômeurs «les banques ne jouent pas le jeu». L’exemple le plus frappant est celui de Z. Salah, un chômeur, âgé de 49 ans, père de 3 enfants. Son dossier est en sa possession depuis plus de trois ans. Il ne connaît personne au niveau des banques. Il nous explique : «Si vous allez à une banque incognito, si ce n’est pas un projet qui dépasse les moyens de la banque sollicitée, les banquiers, pour vous décourager, vous donnent l’argument redondant et récurrent : dossier non consistant ou créneau non porteur.» De nos jours, selon ce dernier, «c’est bien connu, les banques ne prêtent qu’aux riches». On retiendra la non-spécialisation des banques pour ce genre d’activités, notamment la BEA, la BDL et le CPA. Ce qui est bizarre, c’est qu’à ce jour, aucun projet agricole n’a été financé par la BADR depuis le lancement de cette opération d’autant que la wilaya de Souk-Ahras est une région agropastorale où les activités agricoles demeurent la seule alternative pour de nombreux chômeurs. A la BADR, les candidats Cnac sont soumis à un véritable parcours du combattant, même pour le financement de l’élevage.
Barour Yacine

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Journée du 1er mai à Souk Ahras : La morosité sur toute la ligne

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Journée du 1er mai à Souk Ahras 

 La morosité sur toute la ligne

 par A. Djafri El Watan

 

Certaines de nos fêtes n’ont que le mérite de remuer le couteau dans la plaie. C’est une journée aux couleurs fades qu’a été celle du 1er Mai à Souk Ahras.

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Des défilés grandioses d’autrefois, des discours engagés d’une période de fierté, malheureusement révolue, et des scènes des travailleurs en liesse, dans le temps coutumières, l’on n’en assistera point. Des citoyens en parlent encore avec nostalgie, mais assument, malgré eux, l’ère du filet social et du pré-emploi. Parmi eux figurent des fonctionnaires affectés par la déliquescence du pouvoir d’achat, des centaines de travailleurs compressés du secteur industriel, les hordes de postulants (universitaires et autres) à l’emploi par le biais de la DAS, des centaines de travailleurs dans les secteurs du bâtiment et des services non déclarés aux assurances sociales et autres qui ne perçoivent même pas la moitié du SNMG pour plus de 10 h/jour de dur labeur, des secrétaires dans certaines professions libérales transformées, malgré elles, en filles de joie et des chômeurs tout court. Dans les différents lieux publics, l’on radote surtout au sujet des dernières factures salées de Sonelgaz et des malheurs des petites bourses. D’autres citoyens mettent à profit cette journée chômée pour se réunir autour d’un moitié-moitié et d’un double-six, sinon pour vaquer à leurs affaires dans une indifférence totale. Pour la circonstance, l’UGTA mobilisera timidement une cinquantaine de travailleurs qu’elle réunira autour d’une table à la salle Djoued Nourredine, où sera prononcé un discours fidèle à la ligne démagogique d’une organisation en détresse depuis l’assassinat de feu Benhamouda. Ailleurs, c’est-à-dire dans les communes déshéritées et à travers les quartiers pauvres de la périphérie, les signes de misère sont omniprésents et des scènes affligeantes vous coupent les narines. Des mesures, des caves et autres logis de fortune abritent des enseignants, des paramédicaux et des employés de la fonction publique, voire des cadres administratifs dans des conditions insoutenables. Leur tort : travailler avec sérieux et abnégation, sans ménager le temps nécessaire pour adhérer à un parti politique, une association ou une quelconque organisation de masse satellitaire. L’exercice du droit syndical favorise à Souk Ahras une coquille vide qui subsiste grâce à l’argent des œuvres sociales, aux alliances avec le pouvoir parallèle et aux compromis. Elle est contestée, de surcroît, par ses propres troupes qui ont appelé au boycott des festivités. Les syndicats autonomes, en phase de semi-reconnaissance, ne demandent « pas plus de 1% des moyens mis à la disposition d’un syndicat qui a perdu de sa vigueur comme perdrait irrémédiablement un vieillard les dents et la couleur des cheveux », pour rapporter fidèlement la citation d’un militant du Cnapest. Certaines de nos fêtes n’ont que le mérite de remuer le couteau dans la plaie. Celle du 1er Mai en est une.

A. Djafri

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Souk Ahras : Bruit et poussière
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SOUK AHRAS 

Bruit et poussière

 

L’importance des places publiques n’a jamais figuré sur la liste des priorités urbainu ou urbanistiques de Souk Ahras qui n’en a connu que deux, et qui remontent à l’époque coloniale.

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Celle des Martyrs est d’ailleurs un parfait exemple d’un lieu devenu, par un concours de circonstances, insupportable à cause du vrombissement des véhicules de transport en commun stationnés en surnombre dans cet endroit déjà exigu et en mal d’aération. Les dizaines de familles qui habitent les immeubles jouxtant les rues principales, se plaignent souvent de la poussière et de l’odeur des carburants brûlés, dégagés par les moteurs de ces mêmes véhicules. Le mouvement des bus et fourgons desservant la ligne Place des Martyrs cité des 1700 Logements, provoque un vacarme assourdissant et rend vulnérables les enfants et les personnes âgées. Une première tentative du déplacement de l’arrêt de ces fourgons vers le lieu dit « El Bascoula », distant de quelques dizaines de mètres de cette place publique, a été refusée par les transporteurs. Chaque jour apporte son lot de misères pour cet endroit vital, censé être un lieu où l’on se rencontre pour siroter un café, et où les familles osaient autrefois flâner, en quête d’un bol d’air. L’odeur de musc a disparu à la faveur des émanations nauséabondes d’une pissotière grandeur nature, improvisée par des marginaux et autres noctambules. Un terrain vague sans aucun espace vert fait fonction d’aire de jeux, et un carré en bitume reconnu comme terrain de proximité pour les jeunes mordus du football. Plusieurs citoyens ont déjà déménagé vers des quartiers de la périphérie de la ville.

A. Djafri   El Watan

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SOUK AHRAS Commémore sa Bataille du 26 Avril 2008

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50e anniversaire de la bataille de Souk Ahras

Un des moments décisifs de la Révolution

par Djafri El Watan

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Le 26 avril 1958, la direction révolutionnaire du FLN décide de franchir la ligne Morice aux fins d’en prouver la vulnérabilité et transmettre à l’opinion internationale des messages que l’on peut résumer comme suit : la volonté du peuple algérien à réaliser son autodétermination est au-delà des moyens matériels et humains drastiques mis à la disposition des généraux français pour mater l’une des plus grandes révolutions du siècle.

 

Ces derniers annonçaient triomphalement, cette même année, l’essoufflement de la Révolution et misaient sur la propagande colonialiste pour cacher le véritable visage d’une armée de répression collective, de massacres et d’une barbarie sans pareil. Ce fut la bataille la plus longue de la guerre de libération. Les moudjahidine de la région, encadrés par ceux des wilayas 1, 2, 3, et 4, tentaient d’acheminer un important lot d’armes depuis le territoire tunisien vers les autres wilayas du pays, quand ils furent interceptés par l’armée coloniale au lieu-dit Oued Echouk. Un impressionnant dispositif matériel y avait été déployé, et les corps d’artillerie lourde et d’infanterie, dépêchés en alerte. Des sections des 9e et 14e bataillons de parachutistes, le 1er bataillon de la tristement célèbre légion étrangère furent mobilisés, et pas moins de 23 hélicoptères chargés du bombardement de la région assiégée. La bataille, où l’on comptera 639 martyrs (dans le camp algérien), 300 morts et 800 blessés dans le camp ennemi, durera plus d’une semaine. Une page impérissable de la révolution de Novembre que des moudjahidine de toutes les wilayas, en conclave à Souk Ahras les 26 et 27 avril, tentent de relire avec l’émotion des retrouvailles et les souvenirs d’une période décisive dans l’histoire du pays. Mohamed-Chérif Abbes et Sadek Abadou, respectivement ministre des Moudjahidine et secrétaire général de l’organisation des moudjahidine, conscients de l’importance de cet évènement-phare, ont participé aux festivités de ce 50e anniversaire, célébré sous le patronage du président de la République. Une sortie sur site, des conférences-débats sur l’histoire de la Révolution et des interventions de quelques survivants de la bataille ont fait partie du programme concocté pour la circonstance.

A. Djafri

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Journée d’étude sur les PME à Souk Ahras
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SOUK AHRAS

Journée d’étude sur les PME

« Maîtriser la démographie des entreprises »

par Djafri El Watan

 

Le centre universitaire de Souk Ahras a abrité, mardi, une journée d’étude et d’information sur le programme national de mise à niveau des petites et moyennes entreprises (PME), et ce en présence de Mechraoui Mehdi, secrétaire général de l’Andpme (agence nationale du développement de la PME).

Dans son intervention d’ouverture, Kamel Salmi, directeur de la PME et de l’artisanat de la wilaya de Souk Ahras, a surtout parlé de « mutations économiques profondes » et d’une « rude concurrence commerciale attendue dans les prochaines années ». L’Algérie, pays qui a adhéré au programme de l’OMC, doit préparer ses promoteurs pour un marché sans restrictions douanières. Kamel Salmi expliquera dans ce sens : « De nouveaux concepts économiques font désormais partie de notre quotidien. Hier, nous parlions de gestion du personnel, aujourd’hui c’est la gestion des compétences, autrefois nous parlions de contrôle des qualités, maintenant c’est le management de la qualité ». Et de renchérir : « La mise à niveau des entreprises est un processus permanent d’apprentissage, d’information et d’introduction de nouveaux réflexes chez l’entrepreneur, susceptibles de contribuer à la création de postes d’emploi et d’accélérer le taux de croissance économique. Elle est tributaire d’un climat encourageant pour l’investissement chez les petits et moyens projets, mais aussi du capital humain », lequel capital connaîtra un intérêt particulier de la part des responsables du secteur qui prévoient, d’ailleurs, un programme de formation et d’encadrement au profit des gérants d’entreprises. La création d’un centre de facilitation des PME, qui aura comme objectif l’étude des problèmes auxquels cette dernière se trouve confrontée, s’inscrit dans le même ordre d’idées. De son côté, Mechraoui Mehdi parlera de « démographie des PME que nous devons maîtriser conformément aux normes internationales ». La collecte, l’exploitation et la diffusion d’informations relatives à l’implantation des entreprises à travers tout le territoire national, leurs situations financières et la nature de leurs activités, permettront à l’agence de sensibiliser les nouveaux promoteurs et d’élaborer une banque de données qui indiquera le choix du lieu du projet et permettra d’estimer les moyens devant être mis à la disposition de l’entreprise, et plus tard son suivi. Lors des débats, des intervenants ont surtout dénoncé les lenteurs bureaucratiques dans l’étude des dossiers et les réticences bancaires qui demeurent « un obstacle de taille quant au décollage économique de la région », ont-ils noté. Les animateurs de cette rencontre n’ont pas été chiches en information, puisque l’un d’eux annoncera en exclusivité la création imminente d’une banque spécialisée dans ce genre d’investissement. Il est à rappeler que la direction de la PMEA de Souk Ahras, qui compte 3 295 PME, est inscrite sur la liste des wilayas performantes d’après les responsables du secteur.

A. Djafri

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Blocage dans plusieurs secteurs

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SOUK AHRAS

Blocage dans plusieurs secteurs

par Djafri  El Watan

 

La formule « redressement », qui affecte depuis quelques années partis politiques, organisations nationales et nombre d’associations, provoque parfois des situations confuses où prévaut le « ni guerre, ni paix », et où l’on ne tranche que rarement de manière décisive, sinon l’on finit par avoir à l’usure les deux parties.

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Des blocages sont signalés à travers plusieurs entités pourvoyeuses d’avantages ou susceptibles de procurer, à l’une ou l’autre partie, un positionnement meilleur. Au syndicat autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), syndicat à double instance, implanté dans plusieurs secteurs de la fonction publique, tout le monde prône les bienfaits de l’union, sans jamais parvenir à enterrer la hache de guerre. Un niet catégorique est affiché aussi bien par les partisans de Malaoui que par ceux de Felfoul pour toute tentative de réconciliation. Les uns se réfèrent au congrès du 15 juin 2004 comme cadre légal justifiant leurs activités, et les autres mettent en exergue les recommandations de celui du 25 mars 2005 pour réfuter leurs dires. Au Croissant rouge algérien (CRA), deux comités de wilaya, l’un reconnu par la DAS et la DRAG, l’autre se disant victime de « manœuvres déstabilisatrices », se disputent, depuis plus d’une année, la présidence de cette instance élue. Pour ces mêmes raisons, deux franges de l’UNJA s’échangent diatribes et critiques acerbes, sans jamais parvenir à réunir leurs rangs. Bien que portée devant la justice, l’affaire demeure en suspens. Le parti de Ouyahia, confronté au même phénomène, a tout de suite procédé à une mesure-sanction contre onze cadres influents du parti, venus contester ces instances locales. Leur suspension a été perçue comme une volonté d’éliminer, dans le stade fœtal, une vague de contestations qui commençait à prendre forme il y a quelques mois. Les redresseurs se trouveront, ainsi, redressés. Au FLN, la mouhafadha provisoire, contestée depuis sa naissance, ne fait plus de consensus. Plus de 90 de ses cadres ont dénoncé, à travers un communiqué rendu public par voie de presse, cette manière d’agir et appelé au renouveau. Pour une affaire de mauvaise gestion des fonds des œuvres sociales et autres problèmes organiques, l’UGTA se trouve rongée par une lutte intestine où tout le monde menace de déballer le linge sale devant tout le monde. Les enjeux et les objectifs varient d’une formation à une autre. Les privilèges aussi…

A. Djafri

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 22/04/2008 par Souheila.

500 MDA pour la rénovation des établissements vétustes

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SOUK AHRAS

500 MDA pour la rénovation des établissements vétustes

par Djafri  El Watan

La visite d’inspection et de travail, effectuée à Souk Ahras avant-hier par Boubaker Benbouzid, ministre de l’Education, s’est soldée par l’inauguration de plusieurs structures pédagogiques dans sept communes.

A Bir Bouhouch, le cortège officiel a marqué une halte pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’un lycée d’une capacité de 1 000 élèves, et dont l’ouverture officielle est prévue pour la rentrée scolaire 2008/2009. Une salle de sport y a été exigée par Benbouzid, qui a aussitôt déclaré : « Toutes les commodités doivent accompagner les établissements scolaires, à savoir la restauration, les activités culturelles, l’outil informatique, l’Internet et l’éducation physique. Nous devons bannir les disparités existantes entre les différentes régions du pays. L’élève de Bir Bouhouch doit jouir des mêmes conditions d’accueil proposées à Alger ou ailleurs ». Il a donné, par la même occasion, son aval pour le lancement d’un autre projet d’une école primaire dans cette commune. L’inauguration d’un CEM d’une capacité de 219 élèves à Zouabi a marqué la deuxième escale du ministre qui a annoncé, en réponse aux préoccupations des responsables locaux quant à la vétusté de certaines écoles à travers plusieurs communes de la wilaya, et dont une partie remonte à la période coloniale, une enveloppe budgétaire estimée à 500 MDA (millions) pour leur rénovation, et 200 autres, en plus, destinés à leur équipement. Deux CEM d’une capacité d’accueil de 600 élèves chacun et un lycée de 1 300 places pédagogiques ont été respectivement inaugurés par le ministre à Sédrata, Djehifa et M’daourouch. Idem pour les communes de Mechroha et Ouillen, qui ont bénéficié chacune d’un CEM dont l’ouverture est prévue pour l’année scolaire 2008/2009.

 

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 21/04/2008 par Webmaster.

Expo calligraphique de Mohamed Bouthelidja

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Mois du Patrimoine

Expo calligraphique de Mohamed Bouthelidja

par Souheila G   souk-ahtras.info

 

A l’occasion de l’ouverture du mois du patrimoine, le calligraphe Mohamed Bouthelidja enfant prodige et prodigue de Souk Ahras expose depuis le jeudi dernier ses travaux au palais Mustapha Pacha à la basse casbah. Intitulée, “ La calligraphie, signes et symboles ”,

 

Cette expo qui a été inaugurée par la ministre de la culture, Khalida Toumi qui a estimé que “ le calligraphe Bouthelidja est un professionnel qui a su présenter une exposition d’une grande beauté ”. La majorité des oeuvres de cet artiste natif de Tifache l'antique Tipaza patrie du célèbre géologue arabe et musulman Chiheb El Dine El Tiffachi, est puisée du Saint Coran et prend des formes très diverses, pour marquer l’émerveillement de l’artiste devant la création divine.Le graphisme maghrébin célèbre par sa richesse, offrant à l’artiste une marge large en matière de créativité et des formes, se défile à travers les 101 oeuvres de Bouthelidja. L’artiste Bouthelidja qui a fréquenté les écoles des beaux arts d’Alger, de Versailles (France), l’école nationale supérieure des beaux arts de Paris et l’école de la Calligraphie arabe du Caire (Egypte) a eu un riche parcours dans le domaine de la calligraphie.
R.C.

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De simples urinoirs S.V.P. !!!
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SOUK AHRAS 
 
De simples urinoirs S.V.P !!!

par A. Gatouchi  Le Quotidien d'Oran

 

Dans son éternelle quête d'accès au rang de ville moderne voire de ville tout court, Souk Ahras s'ingénie comme jamais, en multipliant les oeuvres d'utilité publique, garantes d'une vie communautaire décente.


                          

Grâce soit, à ce propos, rendue à tous les acteurs engagés dans le processus de mutation que connaît la cité qui se distinguent par une féroce volonté de remettre à l'endroit une ville demeurée longtemps à genoux. Toutefois, cette ébauche n'atteindra peut-être jamais ses objectifs si ses promoteurs n'ont d'yeux que pour les grands projets, en vouant au rancart ceux considérés d'envergure moindre mais qui, tout compte fait, concourent de manière directe, soit à rendre agréable la vie de la collectivité, soit a contrario, l'envenimer de façon drastique.

Les urinoirs publics font partie de cette catégorie de structures qui, lorsqu'elles existent, passent pour des choses éminemment naturelles, mais quand ils ne sont pas là, le manquement est perçu sous un angle grotesque et intolérable. C'est vrai qu'à l'échelle des préoccupations étatiques, des vespasiennes ne valent jamais, et cela sous tous rapports, un pont appelé à décongestionner toute une ville, mais une bonne gouvernance sait faire la part des choses, en s'interdisant ce genre de raisonnement simpliste.

Car qui peut le plus, peut le moins... La prise en charge des grosses oeuvres n'exclut pas celle des moins grosses.

Au contraire. Les unes donnent forcément naissance aux autres. Pour revenir aux toilettes publiques, disons qu'il n'existe à Souk Ahras pas l'ombre d'une seule.

N'est-ce pas inadmissible pour une cité qui accueille, au quotidien, des centaines de milliers de passagers, venus d'autres villes et communes, et sommés, en l'état des choses, de se débrouiller comme ils veulent, au cas où ils auraient besoin de soulager leur vessie. Le problème est plus tragique pour les sujets malades... D'autant plus que les tenanciers de cafés ont pour la plupart d'entre eux décidé de fermer les salles de toilettes transformées en dépôt pour les casiers chargés de bouteilles.

Devant cette situation pour le moins burlesque, qu'est-il attendu des citoyens pris dans la tourmente de l'incontinence ? L'effet de levier ne se fait pas attendre.

C'est sur les murs de la ville, qu'ils soient ceux des mosquées, des édifices publics, des domiciles de particuliers, que les gens pressés - dans un sens comme dans l'autre - se la font. Conséquence: sur les murs lézardés de Souk Ahras se lève une odeur agressive doublée d'une couleur à l'avenant, le tout mâtiné d'indifférence. Cela se passe dans une ville de l'extrême-Est algérien, ville frontalière de surcroît qui tient en l'islam un précieux fond instruisant l'hygiène et d'autres vertus, et en Saint Augustin, un juteux prétexte pour rameuter des contingents d'étrangers. Mais lorsqu'on donne la preuve qu'on n'est pas capable de mettre à la disposition de ce beau monde, de simples urinoirs, il y a de fortes chances qu'ils ne dépasseront jamais les contours de la Tunisie voisine qui, elle, a tout prévu. Y compris les toilettes publiques...

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Les souscripteurs aux 79 logements individuels attendent leur livraison depuis 7 ans

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SOUK AHRAS

Les souscripteurs aux 79 logements individuels attendent leur livraison depuis 7 ans

par  Barour Yacine  Le Soir d'Algérie

 

485 logements LSP sur les 873 inscrits aux programmes de 2000, 2001, 2003, 2004 et 2005 est le nombre de logements livrés à ce jour. Ainsi plus de 150 souscripteurs de plusieurs quartiers du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras, sont toujours en attente de leurs appartements qu’ils ne verront pas de sitôt, puisque plusieurs chantiers accusent un retard dans la réalisation, d’autres sont à l’arrêt.

 


L’exemple le plus édifiant est celui des bénéficiaires des 79 logements sociaux participatifs semi-finis à la cité Djenane Toufeh. Leur engagement remonte à l’exercice 2000, depuis, ils prennent leur mal en patience. Au mois d’octobre de la même année, ces derniers se sont acquittés de 700 000 DA l’unité, selon le président de l’association. Les souscripteurs ont été sommés par le maître de l’ouvrage, après six ans d’attente, de verser une deuxième tranche, soit un complément de 500 000 DA pour chacun des bénéficiaires et ce, en raison d’une réévaluation du prix du logement, induite par la hausse des prix des matériaux de construction. Chose qu’ils n’ont pas acceptée, car les clauses du cahier des charges ne le prévoient pas. Les souscripteurs estiment avoir été floués, purement et simplement : «Retard dans les travaux, manque de suivi de la part du maître de l’ouvrage, non-respect des délais de livraison.» Devant cet imbroglio, les postulants à cette formule, las de protester au niveau local, viennent d’adresser une lettre au ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dont une copie nous a été remise. Ils demandent «l’intervention du premier responsable du secteur de l’habitat pour mettre fin à leur calvaire». «Il est impensable que les 36 logements formule LSP, lancés en 2004 par l’OPGI au niveau de la résidence Bel Air, sont déjà prêts pour la livraison alors que le projet en question n’a même pas atteint un taux d’avancement de 20% des travaux. Dans ladite correspondance, les postulants «accusent le maître de l’ouvrage de non-respect du cahier des charges. Le plus frappant c’est que même les plans des logements ont été modifiés».
Barour Yacine

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Souk Ahras: Les écrivains s'organisent
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SOUK AHRAS
 
 Les écrivains s'organisent

par A. Gatouchi  Quotidien d'Oran

 

La famille des écrivains algériens s'enorgueillit d'annoncer la naissance, jeudi dernier, d'un nouveau-né qui viendra élargir son cercle d'adhérents et égayer ainsi ses coins et recoins.

 

                          

L'heureux évènement a eu pour cadre, la galerie de l'art et de la culture, en présence de représentants de la commune, de la direction de la Culture et d'un petit carré d'inconditionnels acquis, contre vents et marées, à la chose culturelle. Ouverte par M. Chagra Youssef, président de l'Union des écrivains algériens, l'assemblée constitutive puis élective, a porté le poète Selmi Toufik à la tête d'un bureau composé de Roguii, Chemissi, Khédairia et Boudabbouz. Sitôt élu, le nouveau président de la section locale de l'Union des écrivains algériens a promis d'oeuvrer à promouvoir à la création scripturaire et à encourager l'émergence de nouveaux talents, tout en déblayant le terrain, combien tortueux de l'édition, considéré par nombre d'artistes, comme un récif insurmontable sur lequel se sont brisées mille et une tentatives de s'extirper du désert culturel, en vigueur chez nous. Voeu de circonstance, certainement... A noter, enfin, que la section des écrivains soukahrassiens a fait, par le passé, une fausse couche, à l'occasion de l'installation d'un bureau investi des mêmes charges et de la même vocation, par l'ancien président de l'union, mais qui a eu tout le temps, de croupir en stand by faute d'autorisation de décollage. Le faux départ fut. Place, à présent, au vrai...


commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 18/04/2008 par Webmaster.

Enquête à SOUK AHRAS

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Direction de la Santé

Enquête de le gendarmerie

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La Gendarmerie nationale s’intéresse de très près à certains marchés conclus dans le secteur de la santé dans la wilaya de Souk-Ahras. Les enquêteurs de la brigade économique s’intéresseraient aux conditions de soumission et d’attribution de certains marchés publics,indiquent des sources bien informées qui précisent que les cadres du département de Amar Tou ont,d’ores et déjà, été entendus par les enquêteurs.

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 17/04/2008 par Webmaster.

Cité Behidji Mansour : Les conséquences de l’improvisation

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Cité Behidji Mansour 

Les conséquences de l’improvisation

 

Réalisées et ensuite attribuées dans la précipitation, les 40 logements sociaux de la cité Behidji Mansour révèlent, cinq ans après, les conséquences de l’improvisation et du replâtrage.

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Au lieu des 20 familles attributaires d’unités répondant au même nombre, les responsables de l’époque n’ont pas trouvé meilleure solution pour répondre aux « besoins de la commune » que de transformer les 20 logements de type F3 en 40 unités. Le résultat n’est pas difficile à imaginer : défaillances dans un double réseau de canalisation des eaux usées, exiguïté des pièces, absence d’aération, toilettes ne répondant guère aux normes d’emplacement et d’évacuation des eaux et murs de séparation érigés sans étude, ni contrôle technique, aujourd’hui sclérosés, effrités et fissurés. Les maintes doléances, renforcées par des dossiers médicaux certifiant l’existence parmi les contestataires de personnes atteintes d’allergies et d’asthme et adressées aux différents responsables, ont réussi à provoquer des échos auprès de ces derniers puisque les mêmes citoyens, qui continuent à pointer un doigt accusateur en direction des ex-responsables de l’OPGI, reconnaissent à l’administration locale la volonté d’une prise en charge du dossier. Le déplacement de ces familles vers d’autres immeubles nouvellement réalisé a été préconisé comme solution parmi d’autres qui sont actuellement à l’étude, apprend-on auprès des mêmes citoyens. Pour de plus amples informations, nous avons tenté de prendre attache avec le directeur de l’OPGI. A quatre reprises, ce dernier a été déclaré absent par son secrétaire.

A. Djafri El Watan

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L'affaire du correspondant d'El Watan

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SOUK AHRAS

Affaire journaliste d’El Watan-agresseurs

Procès reporté au 29 avril

 

Le procès en appel opposant le correspondant d’El Watan à Souk Ahras aux deux principaux auteurs de l’agression perpétrée contre sa personne en date du 16 novembre 2006 a été renvoyé hier par la cour de Guelma au 29 avril 2008.

Logo El Watan

Il est à signaler l’absence dans le dossier de l’affaire, transféré par le tribunal de Souk Ahras, du document justifiant son appel introduit au niveau de l’instance précitée le 11 mars 2008. Ceux des deux principaux agresseurs et celui du représentant du ministère public n’ont pas été « oubliés », si tel est l’alibi. Rappelons que le verdict prononcé par le tribunal de Souk Ahras a été le suivant : acquittement pour Guellis Abdelkader (agresseur principal), un délinquant notoire condamné antérieurement à une peine de deux mois de prison ferme pour agression à l’arme blanche, exclu de l’école de police en pleine formation pour des raisons plus graves, et qui, pis encore, se retrouve élu à l’APC de Souk Ahras, une peine de deux mois de prison avec sursis contre Benabid Hacène (agresseur principal), lui aussi auteur de plusieurs agressions, et enfin une peine de deux mois de prison avec sursis contre le correspondant d’El Watan, lui qui a été agressé. Faut-il dire autre chose !?

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Un homme de 46 ans arrêté pour attentat à la pudeur

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SOUK-AHRAS

       Un homme de 46 ans arrêté    

   pour attentat à la pudeur

      

Un homme âgé de 46 ans a été arrêté par les éléments de la Gendarmerie nationale dans un chantier, où il est employé comme gardien, pour attentat à la pudeur sur deux mineures, âgées de 10 ans. La genèse de cette affaire remonte à jeudi dernier, dans l’après-midi dans la daïra de Machroha, à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras. Suite à une descente inopinée effectuée par les éléments de la brigade de la gendarmerie, le mis en cause a été arrêté en flagrant délit et présenté samedi au procureur de la République de Souk-Ahras.

Barour Yacine

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Affaire de la DJS de Souk Ahras : 30 personnes impliquées

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Affaire de la DJS de Souk Ahras 

 30 personnes impliquées

par A Djafri  El Watan

 

Au moins 30 personnes sont impliquées dans l’affaire de la DJS de Souk Ahras, apprend-on auprès d’une source digne de foi.

L’enquête, qui suit toujours son cours, a permis aux instances judiciaires d’étoffer le dossier par un rapport établi par la commission d’expertise désignée par la justice. Laquelle commission couronnera, dans les prochains jours, son travail par un passage au complexe omnisports Badji Mokhtar. Les quelques bribes d’information, que nous avons pu avoir à partir de nos sources, font des chiffres affolants quant au préjudice financier causé au Trésor public, et avancent un nombre impressionnant de personnes suspectes, partenaires, associées ou complices dans des opérations douteuses, et dont la liste nominative n’est pas encore arrêtée.

 

 

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Des employés de la même direction, placés depuis plus de deux mois sous contrôle judiciaire et suspendus, à titre préventif, de leurs fonctions ont, cependant, pris attache avec El Watan pour dénoncer une mesure qu’ils jugent « illégale » et « discriminatoire ». Deux personnes, sur les neuf mis en cause concernés par la suspension, auraient perçu la totalité de leurs salaires des mois de février et de mars. Approché par nos soins, un cadre de la DJS confirmera l’information, et ajoutera à ce sujet : « Il s’agit de cadres que nous ne pouvons sanctionner, au même titre que les autres fonctionnaires, sans écrit officiel de la tutelle ». Nous venons d’apprendre, par la même occasion, que des responsables, élus et ex-élus de premier rang, cités dans cette affaire, n’ont pu être questionnés pour cause d’immunité. Un membre de l’APW continue, malgré sa mise sous contrôle judiciaire, à jouir du statut d’élu au sein de l’assemblée, tout dédaigneux et arrogant devant ses pairs. Une mare d’interrogations quant au sort de deux élus de l’APC de Souk Ahras, jamais inquiétés, domine les débats autour du dossier. L’un est impliqué de manière directe par les enquêteurs de l’IGF dans leur rapport, et l’autre est cosignataire de plusieurs documents justifiant des dépenses fictives.

A. Djafri

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Nourredine Moussa à Souk Ahras
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Nourredine Moussa à Souk Ahras

Inaugurations, critiques et promesses

Le ministre de l’Habitat, Nourredine Moussa, a effectué, mercredi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Souk Ahras, où il a inauguré nombre de projets et lancé d’autres.

 

C’est à Sédrata qu’il marquera sa première escale pour débattre des préoccupations des citoyens, ainsi que des problèmes rencontrés par les responsables et les différents partenaires dans la réalisation de certains projets. Des programmes lancés récemment et les besoins de cette daïra en matière de logements ont été présentés avec force détails devant la délégation officielle. Le passage de cette dernière a été couronné par l’inauguration de 100 unités LSP, et des promesses quant au renforcement du parc immobilier pour répondre aux 6 000 demandes que compte cette partie de la wilaya ont été formulées. A M’daourouch, le ministre a inspecté un projet de 200 logements à caractère social, dont l’état d’avancement des travaux a atteint 70 %. Cette même commune a bénéficié d’un projet de 200 autres unités, réalisables dans les prochains mois. Dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, le ministre a ordonné l’attribution de 100 autres unités au profit de 90 familles habitant le bidonville « Lasas » à Taoura. Au chef-lieu de la wilaya, Nourredine Moussa a inspecté plusieurs chantiers, notamment les 314 unités LSP, sises au lieudit Fetouma Essouda, dont le taux d’avancement des travaux est déjà à 30%, un projet de 400 logements sociaux achevé à 90 % et 300 unités RHP implantées à la cité Ghellouci. S’agissant du logement rural, le ministre annoncera une révision à la hausse de l’apport de l’Etat au profit des futurs attributaires. Ainsi, au lieu de 500 000DA, ces derniers auront droit à 200 000 DA supplémentaires, soit une somme de 700 000 DA pour chaque bénéficiaire. La qualité du produit proposé par certains promoteurs a, par ailleurs, fait l’objet de critiques de la part du ministre, qui a plaidé pour l’amélioration des travaux complémentaires, à l’instar de la plomberie et la viabilisation des cités nouvellement construites. Pour des habitations mieux conçues, des bureaux d’études qualifiés doivent être impliqués, estime-t-il.

A. Djafri   El Watan

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Production laitière en baisse

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SOUK AHRAS

 

Production laitière en baisse

par Souheila . G

 

 

Pour la wilaya de SOUK AHRAS, les nombreux centres d’élevage devront bénéficier d’une rénovation pour un rendement maximum. La production laitière a atteint un chiffre record, soit 85 millions de litres de lait cru et ces chiffres pourraient augmenter grâce à un programme d’aide aux éleveurs.

Avec plus 500 à éleveurs et un cheptel de 19.200 vaches, la production laitière peut devenir un atout non négligeable pour le développement des zones de la wilaya. La crise jugulée, la direction des services agricoles a organisé une journée d’information et de sensibilisation en présence de nombreux agriculteurs, éleveurs et des directeurs des unités de laiterie. Plusieurs points ont été discutés afin d’arriver à trouver des mesures concrètes et rapides pour relancer la production du lait cru et envisager ainsi une autonomie pour le pays. Pour la de SOUK AHRAS , les nombreux centres d’élevage devront bénéficier d’une rénovation pour un rendement maximum. Le directeur des services agricoles nous signale que la production laitière a atteint un chiffre record, soit 80 millions de litres de lait cru et ces chiffres pourraient augmenter grâce à un programme d’aide aux éleveurs.
Cependant, les spécialistes présents n’ont pas manqué de soulever certains blocages qui durent depuis quatre ans. Les débats ont touché deux points très importants : une baisse de la productivité laitière en 2007 et la répartition des parcelles de pâturage destinées à l’élevage. Pour le premier point, on signale une collecte anarchique de lait cru et la prolifération des marchés informels : «Magasins pour la vente du lait caillé, fabrication de yaourt, etc). La deuxième question qui demeure vitale touche la protection du patrimoine foncier. En effet, les grandes surfaces destinées aux cultures fourragères ont été détournées de leur vocation et sont exploitées uniquement à des fins mercantiles. Nous avons réalisé une petite enquête auprès de certains responsables directement touchés par ces problèmes. Des vétérinaires nous expliquent : «Nos éleveurs ne respectent absolument pas l’alimentation des vaches laitières qui nécessite des produits stimulants d’où les résultats sont alors insignifiants. Par exemple, il y a quelques années, les vaches bien nourries pouvaient donner jusqu’à 40 litres de lait par jour.
Aujourd’hui, elles ne dépassent pas les 4 à 6 litres par jour». Nous avons aussi contacté les collecteurs de lait. Ils sont huit jeunes qui visitent les étables de la région. L’un d’eux nous renseigne : «Hélas la production a chuté considérablement. Au début, chacun de nous pouvait récolter jusqu’à 250 litres par jour, mais aujourd’hui, les éleveurs préfèrent la vente directe. Pour échapper aux brigades de contrôle et à la réglementation générale, les fabricants de produits dérivés, les marchands de lait caillé, les patrons de café paient au comptant pour avoir la marchandise». Les participants ont souligné l’importance du soutien qui doit être accordé aux producteurs, de la préservation du patrimoine foncier, de l’instauration du calendrier pour l’augmentation et l’amélioration de la race locale et surtout d’un véritable programme pour le contrôle et le suivi.
Enfin, le directeur des services agricoles a conclu par ces recommandations : «Nous devons produire notre propre lait à partir de nos propres ressources locales. Les grands centres d’élevage doivent faire l’objet d’une bonne réhabilitation. Nous avons l’espoir, qu’avec un travail sérieux et une gestion rigoureuse, la production laitière dans notre région enregistrera des chiffres prometteurs».

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 09/04/2008 par Souheila .G.

Souk Ahras : Marasme socioculturel et nuisances sonores
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SOUK  AHRAS

 Marasme socioculturel et nuisances sonores

                                                                                                  par A. Djafri  El Watan

 

L'été s'approche et à chaque été, Souk Ahras a son lot de misères, et l’on est loin de l’époque où il y faisait bon vivre pendant cette période de l’année. Augmentation du chômage et boom démographique aidant, l’antique Thagaste perd ses repères, et ses artères principales croulent sous le poids de ces foultitudes de jeunes qui arpentent, désœuvrés et sans objectif précis, les rues commerçantes de l’ancienne ville, ou s’installent tout simplement à proximité des magasins les mieux achalandés.

 

  

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Les cafés bondés deviennent insupportables par ces temps de canicule, alors que les terrasses sont pratiquement squattées par les malades mentaux et les mendiants. Idem pour les trottoirs, transformés depuis belle lurette en espaces commerciaux où l’on étale pain, produits laitiers, jouets, effets vestimentaires et autres objets hétéroclites, parfois difficiles à identifier. Des axes, aussi importants que la rue Benbadis et celle de L’ALN, sont évités pendant les heures de pointe par les automobilistes à cause de la densité de la population et l’anarchie qui y règne. Même les piétons trouvent du mal à s’y frayer un chemin pour passer d’un bout de la rue à un autre. Hormis les fêtes familiales, aucune manifestation culturelle ou touristique n’est venue égayer les habitants de Souk Ahras, et les espaces réservés pour les familles ne se comptent même pas sur les doigts d’une seule main. La déliquescence du pouvoir d’achat et les multiples compressions des effectifs, conjugués aux factures salées de Sonelgaz et autres, ont privé une bonne partie des citoyens du semblant de vacances qu’ils pouvaient se permettre, il y a seulement quelques années. Casaniers, cette fois-ci malgré eux, ces derniers se rabattent sur la télévision, leur unique moyen d’évasion. L’on parle pourtant de Singapour, de Hong Kong, de Boston, comme certains parleraient de M’daourouch et Sedrata. Les nuisances sonores commencent à partir de 20 heures. Des salles des fêtes sont improvisées dans la majorité des quartiers résidentiels, et l’usage démesuré des haut-parleurs oblige les citoyens à rester éveillés jusqu’au petit matin. Aucune salle n’obéit aux normes à Souk Ahras, et l’insonorisation du lieu, telle qu’exigée par les textes désuets certes mais toujours en vigueur, n’est jamais respectée par les propriétaires. Les habitants de Souk Ahras, épris naguère d’animation et de voyages, semblent définitivement résignés à subir les effets de la paupérisation, du marasme culturel devenu chronique et d’une ville dortoir qui suffoque.

A. Djafri

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 02/04/2008 par Samssoum.

Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras

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Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras

Plus de 20 personnes convoquées par la justice

 

                             par Djafri  El Watan

Plus de 20 personnes, dont des témoins et des membres du personnel liés à la gestion du bloc opératoire, ont été convoquées, mardi dernier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Souk Ahras dans l’affaire du décès du jeune D. Zinedine (9 ans), survenu le mois de janvier dernier à l’hôpital régional de la wilaya dans des conditions contestées par ses parents.

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Ces derniers, qui continuent de reprocher au staff médical et paramédical « une négligence fatale », avaient exigé, dans une doléance rendue publique par voie de presse, un rapport d’autopsie. Ce dernier confirmera le fondement de leurs accusations et écartera la thèse de la « mort naturelle et inexpliquée », telle que brandie, en guise de parade, par certains milieux proches de l’équipe médicale mise en cause. Le responsable du bloc opératoire, le chirurgien, l’anesthésiste et trois autres personnes, au moins, seraient impliquées, d’après notre source, de manière directe dans cette affaire qui n’a toujours pas révélé tous ses secrets. Pour l’heure, les investigations tournent autour de l’utilisation lors de l’opération d’une bouteille de CO2 au lieu de celle contenant de l’oxyde d’azote. Nos tentatives de prendre attache avec le directeur de l’hôpital régional de Souk Ahras, convoqué au même titre hier par le juge d’instruction, sont restées vaines malgré notre insistance. Un autre responsable que nous avons réussi à joindre par téléphone a refusé toute déclaration à ce sujet. A rappeler que les décès dans les mêmes conditions d’un homme de 65 ans et d’une jeune fille de 25 ans avaient fait l’objet, quelques mois auparavant, d’une instruction judiciaire couronnée par la condamnation de l’ex-directeur de l’hôpital à une année de prison avec sursis.

A. Djafri

commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rssPosté le 02/04/2008 par Webmaster.

 




Souk-Ahras : Corruption et détournements
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SOUK AHRAS
Corruption et détournements


Les détournement et dilapidations de deniers publics ont atteint la côte d’alerte à Souk Ahras, wilaya devenue, depuis bientôt deux décennies, réputée pour ses scandales à répétition.



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Les secteurs de la jeunesse et des sports, la culture, les institutions financières et les APC ont été ébranlés en 2007 par des enquêtes judiciaires, charriant avec elles l’espoir de mettre fin à l’impunité, mais sans venir à bout d’un mal qui est déjà au stade de la métastase. Neuf employés de la DJS, dont l’ex-premier responsable, ont été placés sous contrôle judiciaire pour différents chefs d’accusation, dont ceux cités plus haut. Un cadre du Trésor public, interpellé dans la même affaire, a subi la même mesure préventive. Quelques semaines après, le dossier de la culture, dont le préjudice financier est estimé à plusieurs milliards de centimes et qui continue d’ailleurs à donner matière à jaser sur l’attribution de marchés douteux, défraye la chronique locale et met fin à des mois, sinon des années de spéculations quant aux mesures devant sanctionner l’enquête diligentée par les services compétents. L’ex-secrétaire général de la wilaya, acquitté quelques mois auparavant dans une affaire du foncier et l’ex-directeur par intérim de la culture sont, à leur tour, interpellés et placés sous contrôle judicaire. L’enquête la plus longue a également trouvé épilogue en ce début d’année 2008. Il s’agit de celle concernant les ex-gestionnaires administratifs et financiers de l’Opow. En plus du rapport de l’IGF, l’enquête sera basée sur la création d’entreprises fictives sous la houlette d’un élu de l’actuelle APC, des documents faisait état de la création d’associations fantoches bénéficiaires de plusieurs dons et subventions, le détournement d’un matériel et équipement sportifs, ainsi que l’octroi de marchés au profit d’une entreprise d’électricité pendant la période s’étalant entre 2001 et 2003. La mise en détention préventive de l’ex-directeur de la BDL (banque de développement local) et d’un chef de service de la même antenne, et ce suite à une plainte déposée par la direction régionale de la BDL pour attribution illégale de prêts d’investissement, est l’autre affaire venue confirmer l’ampleur du phénomène dans cette wilaya. L’éradiquer, vu ses ramifications, ses préalables, les tenants d’un pessimisme outrageant et complice, n’est pas pour bientôt. Les employés de l’ADE, ceux de l’éducation avec leur volumineux dossier des œuvres sociales, le personnel de l’OPGI et celui d’une entreprise publique dépendant du secteur industriel et sur laquelle pèse un grave dossier lié à l’environnement, ainsi que plusieurs autres directions et organismes publics préfèrent le printemps au lieu de l’hirondelle.

A. Djafri
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SOUK AHRAS: Une ville défigurée

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SOUK AHRAS

Une ville défigurée

par Kamel MELLOUK

Le Vieux Souk Ahras s’en va doucement sans nous dire adieu, pressé comme ci il a envie de rejoindre ses anciens habitants partis avant lui dans d’autres cieux. Comme un malade dans coma profond, il ne répond plus aux appels de ses amoureux. Ceux là même qui l’ont trahi et l’ont laissé aux mains de quelques arrivistes qui l’ont avili avec leur ignorance et enlaidi avec leur inconscience.



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A force de démolir et de reconstruire Souk Ahras n’est plus Souk Ahras, ; il a perdu tout ce qui faisait son charme, c’est à dire ses anciennes et oh combien nostalgiques battisses.

Les vielles maisons tombent les unes après les autres et des « R2 plus deux garages » poussent à leur places comme de la mauvaise herbe qui irrite les yeux des anciens thagastois qui pleurent en voyant des pans entiers de leur histoire partir dans des brouettes de gravats.

D’autres battisses en manque d’entretien cèdent à l’implacable oeuvre du temps et disparaissent les unes après les autres. Le peu qui reste continue de subir les affres de l’ignorance, du laisser-aller et de l’abandon.

Devant ce massacre anthropique, nos malheureux responsables persistent dans leur léthargie, vantant, parfois même, les bienfaits de ces destructions.

La célébration du mois du patrimoine est entré en vigueur le 18 avril. Des questions simples méritent d’être posées. A-t-on pensé à faire valoir le patrimoine de Souk Ahras? A-t-on osé, un jour, demandé des instances nationales de procéder au classement du patrimoine restant et le sauver de la dégradation? Pourquoi la main criminelle persiste-t-elle à tout raser? Que faut-il faire pour préserver ce qui reste? Ce sont autant de questions que le citoyen est en droit de se poser en se demandant si des réponses ont été apportées ou vont être apportées.
commentaires 3 Commentaires - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rss Posté le 06/05/2008 par Kamel MELLOUK.

Dispositif Cnac : Quand les banques ne jouent pas le jeu

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SOUK AHRAS

Dispositif Cnac

Quand les banques ne jouent pas le jeu



L’investissement par le biais de la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) lancé en grande pompe au mois de mai 2004, dans l’espoir de résorber le chômage et d’offrir éventuellement une chance aux chômeurs âgés entre 35 et 50 ans en quête d’emploi, ne semble pas atteindre les résultats escomptés au niveau de la wilaya de Souk-Ahras.



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Malheureusement, cette grandiose opération continue à faire son chemin à pas de tortue. Au moment de la concrétisation dudit projet, ces chômeurs se voient refroidis pour moult écueils au niveau des banques et le moins qu’on puisse dire c’est que le financement des projets Cnac reste très en deçà de la demande de crédit des postulants qui aspirent à monter leurs propres entreprises. A ce titre, sur les 1300 dossiers soumis au comité de sélection et de validation (CSV), 220 promoteurs ont pu bénéficier de l’attestation d’éligibilité dont seuls 62 ont reçu une notification d’accord bancaire. Pour les autres c’est l’usure qui tiendra lieu de réponse. Selon les promoteurs chômeurs «les banques ne jouent pas le jeu». L’exemple le plus frappant est celui de Z. Salah, un chômeur, âgé de 49 ans, père de 3 enfants. Son dossier est en sa possession depuis plus de trois ans. Il ne connaît personne au niveau des banques. Il nous explique : «Si vous allez à une banque incognito, si ce n’est pas un projet qui dépasse les moyens de la banque sollicitée, les banquiers, pour vous décourager, vous donnent l’argument redondant et récurrent : dossier non consistant ou créneau non porteur.» De nos jours, selon ce dernier, «c’est bien connu, les banques ne prêtent qu’aux riches». On retiendra la non-spécialisation des banques pour ce genre d’activités, notamment la BEA, la BDL et le CPA. Ce qui est bizarre, c’est qu’à ce jour, aucun projet agricole n’a été financé par la BADR depuis le lancement de cette opération d’autant que la wilaya de Souk-Ahras est une région agropastorale où les activités agricoles demeurent la seule alternative pour de nombreux chômeurs. A la BADR, les candidats Cnac sont soumis à un véritable parcours du combattant, même pour le financement de l’élevage.
Barour Yacine
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Journée du 1er mai à Souk Ahras : La morosité sur toute la ligne
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Journée du 1er mai à Souk Ahras
La morosité sur toute la ligne
par A. Djafri El Watan



Certaines de nos fêtes n’ont que le mérite de remuer le couteau dans la plaie. C’est une journée aux couleurs fades qu’a été celle du 1er Mai à Souk Ahras.

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Des défilés grandioses d’autrefois, des discours engagés d’une période de fierté, malheureusement révolue, et des scènes des travailleurs en liesse, dans le temps coutumières, l’on n’en assistera point. Des citoyens en parlent encore avec nostalgie, mais assument, malgré eux, l’ère du filet social et du pré-emploi. Parmi eux figurent des fonctionnaires affectés par la déliquescence du pouvoir d’achat, des centaines de travailleurs compressés du secteur industriel, les hordes de postulants (universitaires et autres) à l’emploi par le biais de la DAS, des centaines de travailleurs dans les secteurs du bâtiment et des services non déclarés aux assurances sociales et autres qui ne perçoivent même pas la moitié du SNMG pour plus de 10 h/jour de dur labeur, des secrétaires dans certaines professions libérales transformées, malgré elles, en filles de joie et des chômeurs tout court. Dans les différents lieux publics, l’on radote surtout au sujet des dernières factures salées de Sonelgaz et des malheurs des petites bourses. D’autres citoyens mettent à profit cette journée chômée pour se réunir autour d’un moitié-moitié et d’un double-six, sinon pour vaquer à leurs affaires dans une indifférence totale. Pour la circonstance, l’UGTA mobilisera timidement une cinquantaine de travailleurs qu’elle réunira autour d’une table à la salle Djoued Nourredine, où sera prononcé un discours fidèle à la ligne démagogique d’une organisation en détresse depuis l’assassinat de feu Benhamouda. Ailleurs, c’est-à-dire dans les communes déshéritées et à travers les quartiers pauvres de la périphérie, les signes de misère sont omniprésents et des scènes affligeantes vous coupent les narines. Des mesures, des caves et autres logis de fortune abritent des enseignants, des paramédicaux et des employés de la fonction publique, voire des cadres administratifs dans des conditions insoutenables. Leur tort : travailler avec sérieux et abnégation, sans ménager le temps nécessaire pour adhérer à un parti politique, une association ou une quelconque organisation de masse satellitaire. L’exercice du droit syndical favorise à Souk Ahras une coquille vide qui subsiste grâce à l’argent des œuvres sociales, aux alliances avec le pouvoir parallèle et aux compromis. Elle est contestée, de surcroît, par ses propres troupes qui ont appelé au boycott des festivités. Les syndicats autonomes, en phase de semi-reconnaissance, ne demandent « pas plus de 1% des moyens mis à la disposition d’un syndicat qui a perdu de sa vigueur comme perdrait irrémédiablement un vieillard les dents et la couleur des cheveux », pour rapporter fidèlement la citation d’un militant du Cnapest. Certaines de nos fêtes n’ont que le mérite de remuer le couteau dans la plaie. Celle du 1er Mai en est une.

A. Djafri
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Souk Ahras : Bruit et poussière
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SOUK AHRAS
Bruit et poussière



L’importance des places publiques n’a jamais figuré sur la liste des priorités urbainu ou urbanistiques de Souk Ahras qui n’en a connu que deux, et qui remontent à l’époque coloniale.

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Celle des Martyrs est d’ailleurs un parfait exemple d’un lieu devenu, par un concours de circonstances, insupportable à cause du vrombissement des véhicules de transport en commun stationnés en surnombre dans cet endroit déjà exigu et en mal d’aération. Les dizaines de familles qui habitent les immeubles jouxtant les rues principales, se plaignent souvent de la poussière et de l’odeur des carburants brûlés, dégagés par les moteurs de ces mêmes véhicules. Le mouvement des bus et fourgons desservant la ligne Place des Martyrs cité des 1700 Logements, provoque un vacarme assourdissant et rend vulnérables les enfants et les personnes âgées. Une première tentative du déplacement de l’arrêt de ces fourgons vers le lieu dit « El Bascoula », distant de quelques dizaines de mètres de cette place publique, a été refusée par les transporteurs. Chaque jour apporte son lot de misères pour cet endroit vital, censé être un lieu où l’on se rencontre pour siroter un café, et où les familles osaient autrefois flâner, en quête d’un bol d’air. L’odeur de musc a disparu à la faveur des émanations nauséabondes d’une pissotière grandeur nature, improvisée par des marginaux et autres noctambules. Un terrain vague sans aucun espace vert fait fonction d’aire de jeux, et un carré en bitume reconnu comme terrain de proximité pour les jeunes mordus du football. Plusieurs citoyens ont déjà déménagé vers des quartiers de la périphérie de la ville.

A. Djafri El Watan
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SOUK AHRAS Commémore sa Bataille du 26 Avril 2008
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50e anniversaire de la bataille de Souk Ahras
Un des moments décisifs de la Révolution

par Djafri El Watan

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Le 26 avril 1958, la direction révolutionnaire du FLN décide de franchir la ligne Morice aux fins d’en prouver la vulnérabilité et transmettre à l’opinion internationale des messages que l’on peut résumer comme suit : la volonté du peuple algérien à réaliser son autodétermination est au-delà des moyens matériels et humains drastiques mis à la disposition des généraux français pour mater l’une des plus grandes révolutions du siècle.



Ces derniers annonçaient triomphalement, cette même année, l’essoufflement de la Révolution et misaient sur la propagande colonialiste pour cacher le véritable visage d’une armée de répression collective, de massacres et d’une barbarie sans pareil. Ce fut la bataille la plus longue de la guerre de libération. Les moudjahidine de la région, encadrés par ceux des wilayas 1, 2, 3, et 4, tentaient d’acheminer un important lot d’armes depuis le territoire tunisien vers les autres wilayas du pays, quand ils furent interceptés par l’armée coloniale au lieu-dit Oued Echouk. Un impressionnant dispositif matériel y avait été déployé, et les corps d’artillerie lourde et d’infanterie, dépêchés en alerte. Des sections des 9e et 14e bataillons de parachutistes, le 1er bataillon de la tristement célèbre légion étrangère furent mobilisés, et pas moins de 23 hélicoptères chargés du bombardement de la région assiégée. La bataille, où l’on comptera 639 martyrs (dans le camp algérien), 300 morts et 800 blessés dans le camp ennemi, durera plus d’une semaine. Une page impérissable de la révolution de Novembre que des moudjahidine de toutes les wilayas, en conclave à Souk Ahras les 26 et 27 avril, tentent de relire avec l’émotion des retrouvailles et les souvenirs d’une période décisive dans l’histoire du pays. Mohamed-Chérif Abbes et Sadek Abadou, respectivement ministre des Moudjahidine et secrétaire général de l’organisation des moudjahidine, conscients de l’importance de cet évènement-phare, ont participé aux festivités de ce 50e anniversaire, célébré sous le patronage du président de la République. Une sortie sur site, des conférences-débats sur l’histoire de la Révolution et des interventions de quelques survivants de la bataille ont fait partie du programme concocté pour la circonstance.

A. Djafri
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Journée d’étude sur les PME à Souk Ahras
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SOUK AHRAS
Journée d’étude sur les PME
« Maîtriser la démographie des entreprises »

par Djafri El Watan



Le centre universitaire de Souk Ahras a abrité, mardi, une journée d’étude et d’information sur le programme national de mise à niveau des petites et moyennes entreprises (PME), et ce en présence de Mechraoui Mehdi, secrétaire général de l’Andpme (agence nationale du développement de la PME).

Dans son intervention d’ouverture, Kamel Salmi, directeur de la PME et de l’artisanat de la wilaya de Souk Ahras, a surtout parlé de « mutations économiques profondes » et d’une « rude concurrence commerciale attendue dans les prochaines années ». L’Algérie, pays qui a adhéré au programme de l’OMC, doit préparer ses promoteurs pour un marché sans restrictions douanières. Kamel Salmi expliquera dans ce sens : « De nouveaux concepts économiques font désormais partie de notre quotidien. Hier, nous parlions de gestion du personnel, aujourd’hui c’est la gestion des compétences, autrefois nous parlions de contrôle des qualités, maintenant c’est le management de la qualité ». Et de renchérir : « La mise à niveau des entreprises est un processus permanent d’apprentissage, d’information et d’introduction de nouveaux réflexes chez l’entrepreneur, susceptibles de contribuer à la création de postes d’emploi et d’accélérer le taux de croissance économique. Elle est tributaire d’un climat encourageant pour l’investissement chez les petits et moyens projets, mais aussi du capital humain », lequel capital connaîtra un intérêt particulier de la part des responsables du secteur qui prévoient, d’ailleurs, un programme de formation et d’encadrement au profit des gérants d’entreprises. La création d’un centre de facilitation des PME, qui aura comme objectif l’étude des problèmes auxquels cette dernière se trouve confrontée, s’inscrit dans le même ordre d’idées. De son côté, Mechraoui Mehdi parlera de « démographie des PME que nous devons maîtriser conformément aux normes internationales ». La collecte, l’exploitation et la diffusion d’informations relatives à l’implantation des entreprises à travers tout le territoire national, leurs situations financières et la nature de leurs activités, permettront à l’agence de sensibiliser les nouveaux promoteurs et d’élaborer une banque de données qui indiquera le choix du lieu du projet et permettra d’estimer les moyens devant être mis à la disposition de l’entreprise, et plus tard son suivi. Lors des débats, des intervenants ont surtout dénoncé les lenteurs bureaucratiques dans l’étude des dossiers et les réticences bancaires qui demeurent « un obstacle de taille quant au décollage économique de la région », ont-ils noté. Les animateurs de cette rencontre n’ont pas été chiches en information, puisque l’un d’eux annoncera en exclusivité la création imminente d’une banque spécialisée dans ce genre d’investissement. Il est à rappeler que la direction de la PMEA de Souk Ahras, qui compte 3 295 PME, est inscrite sur la liste des wilayas performantes d’après les responsables du secteur.

A. Djafri
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Blocage dans plusieurs secteurs
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SOUK AHRAS
Blocage dans plusieurs secteurs

par Djafri El Watan



La formule « redressement », qui affecte depuis quelques années partis politiques, organisations nationales et nombre d’associations, provoque parfois des situations confuses où prévaut le « ni guerre, ni paix », et où l’on ne tranche que rarement de manière décisive, sinon l’on finit par avoir à l’usure les deux parties.

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Des blocages sont signalés à travers plusieurs entités pourvoyeuses d’avantages ou susceptibles de procurer, à l’une ou l’autre partie, un positionnement meilleur. Au syndicat autonome du personnel de l’administration publique (Snapap), syndicat à double instance, implanté dans plusieurs secteurs de la fonction publique, tout le monde prône les bienfaits de l’union, sans jamais parvenir à enterrer la hache de guerre. Un niet catégorique est affiché aussi bien par les partisans de Malaoui que par ceux de Felfoul pour toute tentative de réconciliation. Les uns se réfèrent au congrès du 15 juin 2004 comme cadre légal justifiant leurs activités, et les autres mettent en exergue les recommandations de celui du 25 mars 2005 pour réfuter leurs dires. Au Croissant rouge algérien (CRA), deux comités de wilaya, l’un reconnu par la DAS et la DRAG, l’autre se disant victime de « manœuvres déstabilisatrices », se disputent, depuis plus d’une année, la présidence de cette instance élue. Pour ces mêmes raisons, deux franges de l’UNJA s’échangent diatribes et critiques acerbes, sans jamais parvenir à réunir leurs rangs. Bien que portée devant la justice, l’affaire demeure en suspens. Le parti de Ouyahia, confronté au même phénomène, a tout de suite procédé à une mesure-sanction contre onze cadres influents du parti, venus contester ces instances locales. Leur suspension a été perçue comme une volonté d’éliminer, dans le stade fœtal, une vague de contestations qui commençait à prendre forme il y a quelques mois. Les redresseurs se trouveront, ainsi, redressés. Au FLN, la mouhafadha provisoire, contestée depuis sa naissance, ne fait plus de consensus. Plus de 90 de ses cadres ont dénoncé, à travers un communiqué rendu public par voie de presse, cette manière d’agir et appelé au renouveau. Pour une affaire de mauvaise gestion des fonds des œuvres sociales et autres problèmes organiques, l’UGTA se trouve rongée par une lutte intestine où tout le monde menace de déballer le linge sale devant tout le monde. Les enjeux et les objectifs varient d’une formation à une autre. Les privilèges aussi…

A. Djafri
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500 MDA pour la rénovation des établissements vétustes

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SOUK AHRAS

500 MDA pour la rénovation des établissements vétustes

par Djafri El Watan

La visite d’inspection et de travail, effectuée à Souk Ahras avant-hier par Boubaker Benbouzid, ministre de l’Education, s’est soldée par l’inauguration de plusieurs structures pédagogiques dans sept communes.

A Bir Bouhouch, le cortège officiel a marqué une halte pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’un lycée d’une capacité de 1 000 élèves, et dont l’ouverture officielle est prévue pour la rentrée scolaire 2008/2009. Une salle de sport y a été exigée par Benbouzid, qui a aussitôt déclaré : « Toutes les commodités doivent accompagner les établissements scolaires, à savoir la restauration, les activités culturelles, l’outil informatique, l’Internet et l’éducation physique. Nous devons bannir les disparités existantes entre les différentes régions du pays. L’élève de Bir Bouhouch doit jouir des mêmes conditions d’accueil proposées à Alger ou ailleurs ». Il a donné, par la même occasion, son aval pour le lancement d’un autre projet d’une école primaire dans cette commune. L’inauguration d’un CEM d’une capacité de 219 élèves à Zouabi a marqué la deuxième escale du ministre qui a annoncé, en réponse aux préoccupations des responsables locaux quant à la vétusté de certaines écoles à travers plusieurs communes de la wilaya, et dont une partie remonte à la période coloniale, une enveloppe budgétaire estimée à 500 MDA (millions) pour leur rénovation, et 200 autres, en plus, destinés à leur équipement. Deux CEM d’une capacité d’accueil de 600 élèves chacun et un lycée de 1 300 places pédagogiques ont été respectivement inaugurés par le ministre à Sédrata, Djehifa et M’daourouch. Idem pour les communes de Mechroha et Ouillen, qui ont bénéficié chacune d’un CEM dont l’ouverture est prévue pour l’année scolaire 2008/2009.


commentaires 0 Commentaire - Imprimer cette new Imprimer cette new - Syndication RSS rss Posté le 21/04/2008 par Webmaster.

Expo calligraphique de Mohamed Bouthelidja

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Mois du Patrimoine

Expo calligraphique de Mohamed Bouthelidja

par Souheila G souk-ahtras.info



A l’occasion de l’ouverture du mois du patrimoine, le calligraphe Mohamed Bouthelidja enfant prodige et prodigue de Souk Ahras expose depuis le jeudi dernier ses travaux au palais Mustapha Pacha à la basse casbah. Intitulée, “ La calligraphie, signes et symboles ”,



Cette expo qui a été inaugurée par la ministre de la culture, Khalida Toumi qui a estimé que “ le calligraphe Bouthelidja est un professionnel qui a su présenter une exposition d’une grande beauté ”. La majorité des oeuvres de cet artiste natif de Tifache l'antique Tipaza patrie du célèbre géologue arabe et musulman Chiheb El Dine El Tiffachi, est puisée du Saint Coran et prend des formes très diverses, pour marquer l’émerveillement de l’artiste devant la création divine.Le graphisme maghrébin célèbre par sa richesse, offrant à l’artiste une marge large en matière de créativité et des formes, se défile à travers les 101 oeuvres de Bouthelidja. L’artiste Bouthelidja qui a fréquenté les écoles des beaux arts d’Alger, de Versailles (France), l’école nationale supérieure des beaux arts de Paris et l’école de la Calligraphie arabe du Caire (Egypte) a eu un riche parcours dans le domaine de la calligraphie.
R.C.
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De simples urinoirs S.V.P. !!!
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SOUK AHRAS

De simples urinoirs S.V.P !!!

par A. Gatouchi Le Quotidien d'Oran


Dans son éternelle quête d'accès au rang de ville moderne voire de ville tout court, Souk Ahras s'ingénie comme jamais, en multipliant les oeuvres d'utilité publique, garantes d'une vie communautaire décente.




Grâce soit, à ce propos, rendue à tous les acteurs engagés dans le processus de mutation que connaît la cité qui se distinguent par une féroce volonté de remettre à l'endroit une ville demeurée longtemps à genoux. Toutefois, cette ébauche n'atteindra peut-être jamais ses objectifs si ses promoteurs n'ont d'yeux que pour les grands projets, en vouant au rancart ceux considérés d'envergure moindre mais qui, tout compte fait, concourent de manière directe, soit à rendre agréable la vie de la collectivité, soit a contrario, l'envenimer de façon drastique.

Les urinoirs publics font partie de cette catégorie de structures qui, lorsqu'elles existent, passent pour des choses éminemment naturelles, mais quand ils ne sont pas là, le manquement est perçu sous un angle grotesque et intolérable. C'est vrai qu'à l'échelle des préoccupations étatiques, des vespasiennes ne valent jamais, et cela sous tous rapports, un pont appelé à décongestionner toute une ville, mais une bonne gouvernance sait faire la part des choses, en s'interdisant ce genre de raisonnement simpliste.

Car qui peut le plus, peut le moins... La prise en charge des grosses oeuvres n'exclut pas celle des moins grosses.

Au contraire. Les unes donnent forcément naissance aux autres. Pour revenir aux toilettes publiques, disons qu'il n'existe à Souk Ahras pas l'ombre d'une seule.

N'est-ce pas inadmissible pour une cité qui accueille, au quotidien, des centaines de milliers de passagers, venus d'autres villes et communes, et sommés, en l'état des choses, de se débrouiller comme ils veulent, au cas où ils auraient besoin de soulager leur vessie. Le problème est plus tragique pour les sujets malades... D'autant plus que les tenanciers de cafés ont pour la plupart d'entre eux décidé de fermer les salles de toilettes transformées en dépôt pour les casiers chargés de bouteilles.

Devant cette situation pour le moins burlesque, qu'est-il attendu des citoyens pris dans la tourmente de l'incontinence ? L'effet de levier ne se fait pas attendre.

C'est sur les murs de la ville, qu'ils soient ceux des mosquées, des édifices publics, des domiciles de particuliers, que les gens pressés - dans un sens comme dans l'autre - se la font. Conséquence: sur les murs lézardés de Souk Ahras se lève une odeur agressive doublée d'une couleur à l'avenant, le tout mâtiné d'indifférence. Cela se passe dans une ville de l'extrême-Est algérien, ville frontalière de surcroît qui tient en l'islam un précieux fond instruisant l'hygiène et d'autres vertus, et en Saint Augustin, un juteux prétexte pour rameuter des contingents d'étrangers. Mais lorsqu'on donne la preuve qu'on n'est pas capable de mettre à la disposition de ce beau monde, de simples urinoirs, il y a de fortes chances qu'ils ne dépasseront jamais les contours de la Tunisie voisine qui, elle, a tout prévu. Y compris les toilettes publiques...
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Les souscripteurs aux 79 logements individuels attendent leur livraison depuis 7 ans

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SOUK AHRAS

Les souscripteurs aux 79 logements individuels attendent leur livraison depuis 7 ans

par Barour Yacine Le Soir d'Algérie



485 logements LSP sur les 873 inscrits aux programmes de 2000, 2001, 2003, 2004 et 2005 est le nombre de logements livrés à ce jour. Ainsi plus de 150 souscripteurs de plusieurs quartiers du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras, sont toujours en attente de leurs appartements qu’ils ne verront pas de sitôt, puisque plusieurs chantiers accusent un retard dans la réalisation, d’autres sont à l’arrêt.




L’exemple le plus édifiant est celui des bénéficiaires des 79 logements sociaux participatifs semi-finis à la cité Djenane Toufeh. Leur engagement remonte à l’exercice 2000, depuis, ils prennent leur mal en patience. Au mois d’octobre de la même année, ces derniers se sont acquittés de 700 000 DA l’unité, selon le président de l’association. Les souscripteurs ont été sommés par le maître de l’ouvrage, après six ans d’attente, de verser une deuxième tranche, soit un complément de 500 000 DA pour chacun des bénéficiaires et ce, en raison d’une réévaluation du prix du logement, induite par la hausse des prix des matériaux de construction. Chose qu’ils n’ont pas acceptée, car les clauses du cahier des charges ne le prévoient pas. Les souscripteurs estiment avoir été floués, purement et simplement : «Retard dans les travaux, manque de suivi de la part du maître de l’ouvrage, non-respect des délais de livraison.» Devant cet imbroglio, les postulants à cette formule, las de protester au niveau local, viennent d’adresser une lettre au ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme dont une copie nous a été remise. Ils demandent «l’intervention du premier responsable du secteur de l’habitat pour mettre fin à leur calvaire». «Il est impensable que les 36 logements formule LSP, lancés en 2004 par l’OPGI au niveau de la résidence Bel Air, sont déjà prêts pour la livraison alors que le projet en question n’a même pas atteint un taux d’avancement de 20% des travaux. Dans ladite correspondance, les postulants «accusent le maître de l’ouvrage de non-respect du cahier des charges. Le plus frappant c’est que même les plans des logements ont été modifiés».
Barour Yacine
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Souk Ahras: Les écrivains s'organisent
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SOUK AHRAS

Les écrivains s'organisent

par A. Gatouchi Quotidien d'Oran


La famille des écrivains algériens s'enorgueillit d'annoncer la naissance, jeudi dernier, d'un nouveau-né qui viendra élargir son cercle d'adhérents et égayer ainsi ses coins et recoins.





L'heureux évènement a eu pour cadre, la galerie de l'art et de la culture, en présence de représentants de la commune, de la direction de la Culture et d'un petit carré d'inconditionnels acquis, contre vents et marées, à la chose culturelle. Ouverte par M. Chagra Youssef, président de l'Union des écrivains algériens, l'assemblée constitutive puis élective, a porté le poète Selmi Toufik à la tête d'un bureau composé de Roguii, Chemissi, Khédairia et Boudabbouz. Sitôt élu, le nouveau président de la section locale de l'Union des écrivains algériens a promis d'oeuvrer à promouvoir à la création scripturaire et à encourager l'émergence de nouveaux talents, tout en déblayant le terrain, combien tortueux de l'édition, considéré par nombre d'artistes, comme un récif insurmontable sur lequel se sont brisées mille et une tentatives de s'extirper du désert culturel, en vigueur chez nous. Voeu de circonstance, certainement... A noter, enfin, que la section des écrivains soukahrassiens a fait, par le passé, une fausse couche, à l'occasion de l'installation d'un bureau investi des mêmes charges et de la même vocation, par l'ancien président de l'union, mais qui a eu tout le temps, de croupir en stand by faute d'autorisation de décollage. Le faux départ fut. Place, à présent, au vrai...

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Enquête à SOUK AHRAS

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Direction de la Santé

Enquête de le gendarmerie

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La Gendarmerie nationale s’intéresse de très près à certains marchés conclus dans le secteur de la santé dans la wilaya de Souk-Ahras. Les enquêteurs de la brigade économique s’intéresseraient aux conditions de soumission et d’attribution de certains marchés publics,indiquent des sources bien informées qui précisent que les cadres du département de Amar Tou ont,d’ores et déjà, été entendus par les enquêteurs.
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Cité Behidji Mansour : Les conséquences de l’improvisation
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Cité Behidji Mansour
Les conséquences de l’improvisation



Réalisées et ensuite attribuées dans la précipitation, les 40 logements sociaux de la cité Behidji Mansour révèlent, cinq ans après, les conséquences de l’improvisation et du replâtrage.

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Au lieu des 20 familles attributaires d’unités répondant au même nombre, les responsables de l’époque n’ont pas trouvé meilleure solution pour répondre aux « besoins de la commune » que de transformer les 20 logements de type F3 en 40 unités. Le résultat n’est pas difficile à imaginer : défaillances dans un double réseau de canalisation des eaux usées, exiguïté des pièces, absence d’aération, toilettes ne répondant guère aux normes d’emplacement et d’évacuation des eaux et murs de séparation érigés sans étude, ni contrôle technique, aujourd’hui sclérosés, effrités et fissurés. Les maintes doléances, renforcées par des dossiers médicaux certifiant l’existence parmi les contestataires de personnes atteintes d’allergies et d’asthme et adressées aux différents responsables, ont réussi à provoquer des échos auprès de ces derniers puisque les mêmes citoyens, qui continuent à pointer un doigt accusateur en direction des ex-responsables de l’OPGI, reconnaissent à l’administration locale la volonté d’une prise en charge du dossier. Le déplacement de ces familles vers d’autres immeubles nouvellement réalisé a été préconisé comme solution parmi d’autres qui sont actuellement à l’étude, apprend-on auprès des mêmes citoyens. Pour de plus amples informations, nous avons tenté de prendre attache avec le directeur de l’OPGI. A quatre reprises, ce dernier a été déclaré absent par son secrétaire.

A. Djafri El Watan
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L'affaire du correspondant d'El Watan
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SOUK AHRAS
Affaire journaliste d’El Watan-agresseurs
Procès reporté au 29 avril



Le procès en appel opposant le correspondant d’El Watan à Souk Ahras aux deux principaux auteurs de l’agression perpétrée contre sa personne en date du 16 novembre 2006 a été renvoyé hier par la cour de Guelma au 29 avril 2008.

Logo El Watan

Il est à signaler l’absence dans le dossier de l’affaire, transféré par le tribunal de Souk Ahras, du document justifiant son appel introduit au niveau de l’instance précitée le 11 mars 2008. Ceux des deux principaux agresseurs et celui du représentant du ministère public n’ont pas été « oubliés », si tel est l’alibi. Rappelons que le verdict prononcé par le tribunal de Souk Ahras a été le suivant : acquittement pour Guellis Abdelkader (agresseur principal), un délinquant notoire condamné antérieurement à une peine de deux mois de prison ferme pour agression à l’arme blanche, exclu de l’école de police en pleine formation pour des raisons plus graves, et qui, pis encore, se retrouve élu à l’APC de Souk Ahras, une peine de deux mois de prison avec sursis contre Benabid Hacène (agresseur principal), lui aussi auteur de plusieurs agressions, et enfin une peine de deux mois de prison avec sursis contre le correspondant d’El Watan, lui qui a été agressé. Faut-il dire autre chose !?
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Un homme de 46 ans arrêté pour attentat à la pudeur

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SOUK-AHRAS

Un homme de 46 ans arrêté

pour attentat à la pudeur



Un homme âgé de 46 ans a été arrêté par les éléments de la Gendarmerie nationale dans un chantier, où il est employé comme gardien, pour attentat à la pudeur sur deux mineures, âgées de 10 ans. La genèse de cette affaire remonte à jeudi dernier, dans l’après-midi dans la daïra de Machroha, à une trentaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras. Suite à une descente inopinée effectuée par les éléments de la brigade de la gendarmerie, le mis en cause a été arrêté en flagrant délit et présenté samedi au procureur de la République de Souk-Ahras.

Barour Yacine
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Affaire de la DJS de Souk Ahras : 30 personnes impliquées
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Affaire de la DJS de Souk Ahras
30 personnes impliquées

par A Djafri El Watan



Au moins 30 personnes sont impliquées dans l’affaire de la DJS de Souk Ahras, apprend-on auprès d’une source digne de foi.

L’enquête, qui suit toujours son cours, a permis aux instances judiciaires d’étoffer le dossier par un rapport établi par la commission d’expertise désignée par la justice. Laquelle commission couronnera, dans les prochains jours, son travail par un passage au complexe omnisports Badji Mokhtar. Les quelques bribes d’information, que nous avons pu avoir à partir de nos sources, font des chiffres affolants quant au préjudice financier causé au Trésor public, et avancent un nombre impressionnant de personnes suspectes, partenaires, associées ou complices dans des opérations douteuses, et dont la liste nominative n’est pas encore arrêtée.





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Des employés de la même direction, placés depuis plus de deux mois sous contrôle judiciaire et suspendus, à titre préventif, de leurs fonctions ont, cependant, pris attache avec El Watan pour dénoncer une mesure qu’ils jugent « illégale » et « discriminatoire ». Deux personnes, sur les neuf mis en cause concernés par la suspension, auraient perçu la totalité de leurs salaires des mois de février et de mars. Approché par nos soins, un cadre de la DJS confirmera l’information, et ajoutera à ce sujet : « Il s’agit de cadres que nous ne pouvons sanctionner, au même titre que les autres fonctionnaires, sans écrit officiel de la tutelle ». Nous venons d’apprendre, par la même occasion, que des responsables, élus et ex-élus de premier rang, cités dans cette affaire, n’ont pu être questionnés pour cause d’immunité. Un membre de l’APW continue, malgré sa mise sous contrôle judiciaire, à jouir du statut d’élu au sein de l’assemblée, tout dédaigneux et arrogant devant ses pairs. Une mare d’interrogations quant au sort de deux élus de l’APC de Souk Ahras, jamais inquiétés, domine les débats autour du dossier. L’un est impliqué de manière directe par les enquêteurs de l’IGF dans leur rapport, et l’autre est cosignataire de plusieurs documents justifiant des dépenses fictives.

A. Djafri
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Nourredine Moussa à Souk Ahras
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Nourredine Moussa à Souk Ahras
Inaugurations, critiques et promesses

Le ministre de l’Habitat, Nourredine Moussa, a effectué, mercredi dernier, une visite de travail dans la wilaya de Souk Ahras, où il a inauguré nombre de projets et lancé d’autres.



C’est à Sédrata qu’il marquera sa première escale pour débattre des préoccupations des citoyens, ainsi que des problèmes rencontrés par les responsables et les différents partenaires dans la réalisation de certains projets. Des programmes lancés récemment et les besoins de cette daïra en matière de logements ont été présentés avec force détails devant la délégation officielle. Le passage de cette dernière a été couronné par l’inauguration de 100 unités LSP, et des promesses quant au renforcement du parc immobilier pour répondre aux 6 000 demandes que compte cette partie de la wilaya ont été formulées. A M’daourouch, le ministre a inspecté un projet de 200 logements à caractère social, dont l’état d’avancement des travaux a atteint 70 %. Cette même commune a bénéficié d’un projet de 200 autres unités, réalisables dans les prochains mois. Dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, le ministre a ordonné l’attribution de 100 autres unités au profit de 90 familles habitant le bidonville « Lasas » à Taoura. Au chef-lieu de la wilaya, Nourredine Moussa a inspecté plusieurs chantiers, notamment les 314 unités LSP, sises au lieudit Fetouma Essouda, dont le taux d’avancement des travaux est déjà à 30%, un projet de 400 logements sociaux achevé à 90 % et 300 unités RHP implantées à la cité Ghellouci. S’agissant du logement rural, le ministre annoncera une révision à la hausse de l’apport de l’Etat au profit des futurs attributaires. Ainsi, au lieu de 500 000DA, ces derniers auront droit à 200 000 DA supplémentaires, soit une somme de 700 000 DA pour chaque bénéficiaire. La qualité du produit proposé par certains promoteurs a, par ailleurs, fait l’objet de critiques de la part du ministre, qui a plaidé pour l’amélioration des travaux complémentaires, à l’instar de la plomberie et la viabilisation des cités nouvellement construites. Pour des habitations mieux conçues, des bureaux d’études qualifiés doivent être impliqués, estime-t-il.

A. Djafri El Watan
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Production laitière en baisse

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SOUK AHRAS



Production laitière en baisse

par Souheila . G





Pour la wilaya de SOUK AHRAS, les nombreux centres d’élevage devront bénéficier d’une rénovation pour un rendement maximum. La production laitière a atteint un chiffre record, soit 85 millions de litres de lait cru et ces chiffres pourraient augmenter grâce à un programme d’aide aux éleveurs.

Avec plus 500 à éleveurs et un cheptel de 19.200 vaches, la production laitière peut devenir un atout non négligeable pour le développement des zones de la wilaya. La crise jugulée, la direction des services agricoles a organisé une journée d’information et de sensibilisation en présence de nombreux agriculteurs, éleveurs et des directeurs des unités de laiterie. Plusieurs points ont été discutés afin d’arriver à trouver des mesures concrètes et rapides pour relancer la production du lait cru et envisager ainsi une autonomie pour le pays. Pour la de SOUK AHRAS , les nombreux centres d’élevage devront bénéficier d’une rénovation pour un rendement maximum. Le directeur des services agricoles nous signale que la production laitière a atteint un chiffre record, soit 80 millions de litres de lait cru et ces chiffres pourraient augmenter grâce à un programme d’aide aux éleveurs.
Cependant, les spécialistes présents n’ont pas manqué de soulever certains blocages qui durent depuis quatre ans. Les débats ont touché deux points très importants : une baisse de la productivité laitière en 2007 et la répartition des parcelles de pâturage destinées à l’élevage. Pour le premier point, on signale une collecte anarchique de lait cru et la prolifération des marchés informels : «Magasins pour la vente du lait caillé, fabrication de yaourt, etc). La deuxième question qui demeure vitale touche la protection du patrimoine foncier. En effet, les grandes surfaces destinées aux cultures fourragères ont été détournées de leur vocation et sont exploitées uniquement à des fins mercantiles. Nous avons réalisé une petite enquête auprès de certains responsables directement touchés par ces problèmes. Des vétérinaires nous expliquent : «Nos éleveurs ne respectent absolument pas l’alimentation des vaches laitières qui nécessite des produits stimulants d’où les résultats sont alors insignifiants. Par exemple, il y a quelques années, les vaches bien nourries pouvaient donner jusqu’à 40 litres de lait par jour.
Aujourd’hui, elles ne dépassent pas les 4 à 6 litres par jour». Nous avons aussi contacté les collecteurs de lait. Ils sont huit jeunes qui visitent les étables de la région. L’un d’eux nous renseigne : «Hélas la production a chuté considérablement. Au début, chacun de nous pouvait récolter jusqu’à 250 litres par jour, mais aujourd’hui, les éleveurs préfèrent la vente directe. Pour échapper aux brigades de contrôle et à la réglementation générale, les fabricants de produits dérivés, les marchands de lait caillé, les patrons de café paient au comptant pour avoir la marchandise». Les participants ont souligné l’importance du soutien qui doit être accordé aux producteurs, de la préservation du patrimoine foncier, de l’instauration du calendrier pour l’augmentation et l’amélioration de la race locale et surtout d’un véritable programme pour le contrôle et le suivi.
Enfin, le directeur des services agricoles a conclu par ces recommandations : «Nous devons produire notre propre lait à partir de nos propres ressources locales. Les grands centres d’élevage doivent faire l’objet d’une bonne réhabilitation. Nous avons l’espoir, qu’avec un travail sérieux et une gestion rigoureuse, la production laitière dans notre région enregistrera des chiffres prometteurs».
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Souk Ahras : Marasme socioculturel et nuisances sonores
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SOUK AHRAS
Marasme socioculturel et nuisances sonores

par A. Djafri El Watan



L'été s'approche et à chaque été, Souk Ahras a son lot de misères, et l’on est loin de l’époque où il y faisait bon vivre pendant cette période de l’année. Augmentation du chômage et boom démographique aidant, l’antique Thagaste perd ses repères, et ses artères principales croulent sous le poids de ces foultitudes de jeunes qui arpentent, désœuvrés et sans objectif précis, les rues commerçantes de l’ancienne ville, ou s’installent tout simplement à proximité des magasins les mieux achalandés.





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Les cafés bondés deviennent insupportables par ces temps de canicule, alors que les terrasses sont pratiquement squattées par les malades mentaux et les mendiants. Idem pour les trottoirs, transformés depuis belle lurette en espaces commerciaux où l’on étale pain, produits laitiers, jouets, effets vestimentaires et autres objets hétéroclites, parfois difficiles à identifier. Des axes, aussi importants que la rue Benbadis et celle de L’ALN, sont évités pendant les heures de pointe par les automobilistes à cause de la densité de la population et l’anarchie qui y règne. Même les piétons trouvent du mal à s’y frayer un chemin pour passer d’un bout de la rue à un autre. Hormis les fêtes familiales, aucune manifestation culturelle ou touristique n’est venue égayer les habitants de Souk Ahras, et les espaces réservés pour les familles ne se comptent même pas sur les doigts d’une seule main. La déliquescence du pouvoir d’achat et les multiples compressions des effectifs, conjugués aux factures salées de Sonelgaz et autres, ont privé une bonne partie des citoyens du semblant de vacances qu’ils pouvaient se permettre, il y a seulement quelques années. Casaniers, cette fois-ci malgré eux, ces derniers se rabattent sur la télévision, leur unique moyen d’évasion. L’on parle pourtant de Singapour, de Hong Kong, de Boston, comme certains parleraient de M’daourouch et Sedrata. Les nuisances sonores commencent à partir de 20 heures. Des salles des fêtes sont improvisées dans la majorité des quartiers résidentiels, et l’usage démesuré des haut-parleurs oblige les citoyens à rester éveillés jusqu’au petit matin. Aucune salle n’obéit aux normes à Souk Ahras, et l’insonorisation du lieu, telle qu’exigée par les textes désuets certes mais toujours en vigueur, n’est jamais respectée par les propriétaires. Les habitants de Souk Ahras, épris naguère d’animation et de voyages, semblent définitivement résignés à subir les effets de la paupérisation, du marasme culturel devenu chronique et d’une ville dortoir qui suffoque.

A. Djafri
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Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras
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Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras
Plus de 20 personnes convoquées par la justice



par Djafri El Watan

Plus de 20 personnes, dont des témoins et des membres du personnel liés à la gestion du bloc opératoire, ont été convoquées, mardi dernier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Souk Ahras dans l’affaire du décès du jeune D. Zinedine (9 ans), survenu le mois de janvier dernier à l’hôpital régional de la wilaya dans des conditions contestées par ses parents.

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Ces derniers, qui continuent de reprocher au staff médical et paramédical « une négligence fatale », avaient exigé, dans une doléance rendue publique par voie de presse, un rapport d’autopsie. Ce dernier confirmera le fondement de leurs accusations et écartera la thèse de la « mort naturelle et inexpliquée », telle que brandie, en guise de parade, par certains milieux proches de l’équipe médicale mise en cause. Le responsable du bloc opératoire, le chirurgien, l’anesthésiste et trois autres personnes, au moins, seraient impliquées, d’après notre source, de manière directe dans cette affaire qui n’a toujours pas révélé tous ses secrets. Pour l’heure, les investigations tournent autour de l’utilisation lors de l’opération d’une bouteille de CO2 au lieu de celle contenant de l’oxyde d’azote. Nos tentatives de prendre attache avec le directeur de l’hôpital régional de Souk Ahras, convoqué au même titre hier par le juge d’instruction, sont restées vaines malgré notre insistance. Un autre responsable que nous avons réussi à joindre par téléphone a refusé toute déclaration à ce sujet. A rappeler que les décès dans les mêmes conditions d’un homme de 65 ans et d’une jeune fille de 25 ans avaient fait l’objet, quelques mois auparavant, d’une instruction judiciaire couronnée par la condamnation de l’ex-directeur de l’hôpital à une année de prison avec sursis.

A. Djafri








 Affaire du bloc opératoire de Souk Ahras

Plus de 20 personnes, dont des témoins et des membres du personnel liés à la gestion du bloc opératoire, ont été convoquées, mardi dernier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Souk Ahras dans l’affaire du décès du jeune D. Zinedine (9 ans), survenu le mois de janvier dernier à l’hôpital régional de la wilaya dans des conditions contestées