SOUK AHRAS

La Culture en friche

 Par Souheila

A Souk Ahras tout vient pratiquement à manquer, notamment en matière d’infrastructures et autres moyens à mettre au service de la culture. La culture demeure toujours à son état de véritable parent pauvre et semble s’éterniser dans son rôle folklorique aménagé à dessein par des responsables souvent animés par le besoin d’embellir la façade au lieu de s’attaquer au fond des choses et donner libre cours aux véritables culturalistes dont la seule erreur et de ne vouloir jamais servir d’alibi et d’apparat.

C’est là donc une proposition intéressante aux premiers abords, surtout que le projet ne nécessite pas de gros moyens. Mais, faut-il dire que le problème, le véritable, n’est pas situé à ce niveau mais plutôt dans celui de mieux revoir la politique culturelle au niveau de cette wilaya. Une politique qu’il faut bien sortir des couloirs exigus de l’administration et la mettre à la portée des spécialistes et du peuple amateur qui la reprendra à bras-le-corps. Sinon, faut-il rappeler que Souk Ahras abrite déjà et à l’heure actuelle des institutions du genre, et d’autres infrastructures dont l’importance n’est pas à démontrer, mais dont l’écho ne dépasse plus l’intérieur ses murs. C’est dire, enfin, que beaucoup reste à faire en la matière, et que les artistes, écrivains, dramaturges et autres dans le domaine culturel à Souk Ahras attendent avec espoir un changement positif où la culture sera accueilli bien dans la rue et loin des salons somptueux dont nos culturalistes, souvent réduits à la misère, ne pourront jamais s’accommoder