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JUSTICE

 Qui veut étouffer l'affaire du " Couffin de Ramadhan" ?

                                                                                      Par Souheila G  





Charité bien ordonnée commence par soi-même. Telle devait être, poussée à l'extrême, la maxime des voleurs des pauvres, ces minables acteurs de l’affaire  du « Couffin de ramadhan ».

10 mois déjà sont passés depuis l’éclatement de cette honteuse affaire et le tribunal de Souk-Ahras piétine toujours dans ce dossier pourtant simple, clair et limpide.

Veut-on étouffer l’affaire pour protéger les mis en cause ?  Oui, à croire certaines personnes au fait du dossier. « On a tout fait pour freiner les juges, afin de privilégier, contre toute vraisemblance un non lieu pour classer définitivement cette affaire très gênante et à la foi compromettante pour quelques « personnalités » locales plus malhonnête et captieuses qu’autre chose. » déclare un policier qui a voulu garder l’anonymat.

Dans ce dossier, il faut rendre un grand hommage aux enquêteurs de la police du 5 éme arrondissement qui souligne-t-on, ont fait un travail remarquable pour déterminer la responsabilité de chacun des mis en cause.

Pour rappel, l’affaire dite du couffin de Ramadhan a éclaté la première semaine du mois sacré de l’année passée quand T. A., président d’un comité de quartier de la ville de Souk Ahras, a été pris en flagrant délit de détournement de plusieurs couffins de Ramadhan par les services de sécurité.


Après une enquête minutieuse de la police, il s’est avéré que plusieurs autres personnes et pas les moindres sont impliquées dans cette affaire. Ainsi le tout nouveau responsable local du croissant rouge algérien, avocat de surcroit, un correspondant de presse et deux élus « Islamistes » de l’APC de Souk Ahras ont été entendu plusieurs fois par les enquêteurs qui par la suite ont remis leurs dossiers à la justice qui pour des raisons inconnues et louches tarde à les renvoyer devant le tribunal correctionnel pour répondre de leurs méfaits.

Le préjudice total de cet acte ignoble et condamnable à plus d’un titre s’élève à plusieurs centaines de millions de centimes soit plus de 700 couffin à raisons de 3600 Da chacun et dont les seuls victimes sont et toujours les pauvres et les plus démunis.