24/02/2008 

Détournements de deniers publics à Souk Ahras

 La machine judiciaire actionnée

Les détournement et dilapidations de deniers publics ont atteint la côte d’alerte à Souk Ahras, wilaya devenue, depuis bientôt deux décennies, réputée pour ses scandales à répétition.

Les secteurs de la jeunesse et des sports, la culture, les institutions financières et les APC ont été ébranlés en 2007 par des enquêtes judiciaires, charriant avec elles l’espoir de mettre fin à l’impunité, mais sans venir à bout d’un mal qui est déjà au stade de la métastase. Neuf employés de la DJS, dont l’ex-premier responsable, ont été placés sous contrôle judiciaire pour différents chefs d’accusation, dont ceux cités plus haut. Un cadre du Trésor public, interpellé dans la même affaire, a subi la même mesure préventive. Quelques semaines après, le dossier de la culture, dont le préjudice financier est estimé à plusieurs milliards de centimes et qui continue d’ailleurs à donner matière à jaser sur l’attribution de marchés douteux, défraye la chronique locale et met fin à des mois, sinon des années de spéculations quant aux mesures devant sanctionner l’enquête diligentée par les services compétents. L’ex-secrétaire général de la wilaya, acquitté quelques mois auparavant dans une affaire du foncier et l’ex-directeur par intérim de la culture sont, à leur tour, interpellés et placés sous contrôle judicaire. L’enquête la plus longue a également trouvé épilogue en ce début d’année 2008. Il s’agit de celle concernant les ex-gestionnaires administratifs et financiers de l’Opow. En plus du rapport de l’IGF, l’enquête sera basée sur la création d’entreprises fictives sous la houlette d’un élu de l’actuelle APC, des documents faisait état de la création d’associations fantoches bénéficiaires de plusieurs dons et subventions, le détournement d’un matériel et équipement sportifs, ainsi que l’octroi de marchés au profit d’une entreprise d’électricité pendant la période s’étalant entre 2001 et 2003. La mise en détention préventive de l’ex-directeur de la BDL (banque de développement local) et d’un chef de service de la même antenne, et ce suite à une plainte déposée par la direction régionale de la BDL pour attribution illégale de prêts d’investissement, est l’autre affaire venue confirmer l’ampleur du phénomène dans cette wilaya. L’éradiquer, vu ses ramifications, ses préalables, les tenants d’un pessimisme outrageant et complice, n’est pas pour bientôt. Les employés de l’ADE, ceux de l’éducation avec leur volumineux dossier des œuvres sociales, le personnel de l’OPGI et celui d’une entreprise publique dépendant du secteur industriel et sur laquelle pèse un grave dossier lié à l’environnement, ainsi que plusieurs autres directions et organismes publics préfèrent le printemps au lieu de l’hirondelle.

A. Djafri  El Watan

SOUK AHRAS

Une autre mort suspecte au bloc opératoire


Trois semaines après le décès de D. Z., un enfant âgé de 9 ans, au bloc opératoire de l’hôpital régional de Souk Ahras, où il devait subir une intervention chirurgicale au niveau des testicules, un autre jeune homme, habitant la commune de Zaârouria, M. K., 15 ans, est mort la semaine dernière dans des conditions contestées par ses parents qui, à leur tour, reprochent au staff médical « une erreur pendant la phase préopératoire ». Notre source parle déjà d’une action en justice introduite par ces derniers. Si la première affaire est entre les mains de la justice, la seconde sera renforcée incessamment par un rapport d’autopsie. Une enquête administrative et une autre judiciaire détermineront, d’une manière on ne peut plus précise, les circonstances dans lesquelles s’est déroulée l’opération.               

                                                                                                                                                                                     Djaafri  El Watan

HOPITAL DE SOUK AHRAS

Chirurgiens sous contrôle judiciaire


ALERTE VALABLE JUSQU'A DIMANCHE SOIR 13 SEPTEMBRE 09

  • De très fortes précipitations sont attendues ce soir à Souk Ahras susceptibles de causer de fortes inondations, y compris dans des zones rarement inondables, sur l'ensemble de la commune
  • Des cumuls très importants de précipitations sur de courtes durées peuvent localement provoquer des crues torrentielles de ruisseaux et fossés.
  • Les conditions de circulation routière peuvent être rendues extrêmement difficiles sur l'ensemble du réseau de la wilaya de Souk Ahras.
  • Risque de débordement des réseaux d'assainissement.
  • Des coupures d'électricité plus ou moins longues peuvent se produire.                                                                                             
  • 2 chirurgiens, 1 anesthésiste, 1 réanimateur, 2 techniciens supérieurs et 2 infirmiers ont été placés sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur près le tribunal de Souk-Ahras, mercredi passé, tard dans la soirée. Cette mesure préventive a été prise suite à l’audition de 24 employés travaillant au bloc opératoire et au service de réanimation de l’hôpital régional de Souk- Ahras, dans ce qui est convenu d’appeler l’affaire des asphyxiés au gaz. Ladite affaire remonte aux 16 et 17 mai 2006 lorsque 2 malades, ont subi une opération chirurgicale, ne purent être réanimés et décédèrent. Les causes n’étant pas vraiment déterminées, un des médecins avait conclu à une mort naturelle. La réalité était tout autre, la rumeur s’empara du sujet et ces décès étaient devenues suspects. On s’aperçoit plus tard qu’il y a eu inversion des robinets commandant les conduites de gaz et d’oxygène . La Direction de la santé et de la population de la wilaya de Souk-Ahras avait saisi le ministère de la Santé et une commission fut dépêchée expressément quelques jours plus tard. Ladite commission fit procéder à l’exhumation des corps des 2 malheureux (un vieux de 60 ans et une femme de 24 ans) une semaine après leur enterrement. L’autopsie pratiquée par un médecin légiste venu de Constantine avait clairement établi que les 2 citoyens étaient morts asphyxiés et non de mort naturelle. Des pousuites ont été engagées pour aboutir ce mercredi à la mise sous contrôle judiciaire de 8 employés parmi le personnel hospitalier.  M . RAHMANI  Le Soir d'Algerie