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Dar El Kadi, comme l’indique son nom, était, du temps du colonialisme français, un tribunal indigène qui s’occupait du traitement des affaires judiciaires et administratives des autochtones.

C’est un lieu où se trouvent encore archivés plusieurs documents administratifs des citoyens de la ville de Souk Ahras et de sa périphérie. La bâtisse elle-même est l’un des rares joyaux de l’architecture mauresque qui a su braver le temps et résister aux changements. Cédé dans les années 1980, à titre locatif à un notaire, ce bien communal fait l’objet d’un litige entre le locataire et l’APC. Celle-ci avait, d’ailleurs, porté l’affaire devant la justice après avoir eu vent d’une tentative de transformer ce bien incessible en propriété privée.

 

 

Malgré une décision d’expulsion émanant de la justice, l’indu occupant refuse de remettre les clés à la municipalité et, pis encore, aucune instance judiciaire locale n’a osé mettre en application le verdict de l’instance compétente. Devant l’insistance des élus de l’APW pour mettre fin à l’application sélective des lois, et après consultation d’une avocate très au fait du dossier, le wali a déclaré mercredi dernier, lors de la deuxième session de l’APW, la prise en charge personnelle de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre.   Par A. Dj.

§180 · 12 octobre 2009 · Contribution · · [Imprimez]

6 commentaires sur “Le wali prend en charge l’affaire Dar El Kadi”

  1. ahras dit :

    Tous savaient que ce monsieur avait l’intention de s’approprier l’endroit, ce monsieur devenu très puissant et influent grâce à certains appuis se croit tout permis , jusqu’à s’accaparer l’histoire d’une ville qui l’a si bien accueilli. Opportuniste encouragé par tant d’autres incultes mais puissants décideurs.

  2. Amine dit :

    il y a quand même un manque d’Homme dans cette ville, c’est impressionnant !!!!!!!! on dirait pas que c’est ici que des Hommes et des vrais ont grandement participé à la libération de ce pays, mais maintenant on trouve une bande de femmelette à la tête de toutes les institutions de cette ville (APC, APW….), soit disant élus par d’autres femmelette d’habitants de cette ville, car s’ils ont voté pour des femmelette c’est qu’ils le sont aussi, et s’ils ne l’ont pas fait, ils l’acceptent en étant femmelette !!!!!!!! vivement l’indépendance, la vrai. (la liberté s’arrache elle ne s’offre pas )

  3. admin dit :

    Tout à fai d’accord avec toi.

  4. Walid dit :

    Afin,de ne pas avoir un préjugé injuste.Il me semble de connaitre plutôt l »historique et les causes qui ont permis l’attribution de ce lieu symbolique à plus d’un titre à la ville de Souk-Ahras.Il faut déterminer les responsabilités des responsables de cette époque pour mieux donner une opinion et un avis objectif sur l’occupation de ce local qui a servi comme étude notariale sans être dévié vers une autre activités autre que juridique.
    Par conséquent,il ne faut pas déloger un professionnel en droit et livrer ce lieu à d’autres activités à caractère plutôt commerciales ou lucratives ignorant ce symbole combien important sur l’histoire du droit et de la justice à caractère musulman à l’époque de la période coloniale.IL faut être vigilant qui préserve notre patrimoine historique et culturel qui a toujours résisté au colonialiste qui ont voulu pervertir et humilié notre religion qui a toujours fait parti de la valeur de la personnalité du peuple algérien.Alors,il faut faire attention à toute mesure injuste qui sera regrettable,l’exemple ne manque pas à Souk-Ahras(détournement de bien immobilier à des fins personnels inavoués)
    A bon entendeur salut

  5. Basta dit :

    Il y a une décision de justice il faut qu’elle soit appliquée et basta. Ce local appartient à tous les souk-ahrassiens. N’oubliez pas que Maitre lAROUM et l’ancien procureur Bouskia ont pris au dinar symbolique l’ancien tribunal de Souk Ahras. ça suffit de ces étranger qui ont pris la ville en otage.

  6. objectrafik dit :

    Ecoutez messieurs ,cet homme qui venait de Jijel a pris du poids grâce à une ville désertée par ses enfants et envahi par des ruraux et des étrangers illettrés à la recherche du pain pour survivre .Ce notaire soi disant à vite compris que souk-ahras est une ville abandonnée et qu’il y a la loi de la jungle .Aujourd’hui ,un homme au sens propre du terme qui est notre wali , que DIEU le garde , surgit et veut défendre une ville historique de ce rapace et audacieux voyou .Que Dieu vous garde monsieur le wali pour poursuivre cette initiative que vous avez prise avec vos principes d’homme et un vrai .

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