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Par Barour Yacine

418 logements sociaux attendent d’être distribués au chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras face à une demande dépassant les 12 500.

La mission n’est guère de tout repos pour la commission de daïra à la lumière des nouvelles dispositions relatives à laLOGT2 distribution des logements sociaux qui ne relèvent plus des compétences des communes. Depuis deux années, la ville de Souk-Ahras, qui compte plus de 200000 habitants, n’a bénéficié en tout et pour tout que d’un quota de 418 logements sociaux. Il faut le dire, l’opération d’attribution traîne en longueur, les unités réalisées attendent preneurs depuis plus de deux longues années et s’il y a retard, c’est aux entités locales de l’expliquer. Renseignements pris auprès des responsables très au fait de ce dossier, nous avons appris que les commissions de daïra vont être installées dans un avenir proche, elles seront deux à trancher dans cette affaire. Il s’agit des commissions de daïra et des recours. La première est présidée par le chef de daïra et se penche sur l’étude des dossiers ; la seconde l’est par un haut responsable au niveau de la wilaya. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le retard dans l’attribution des logements génère des pertes colossales d’argent que le Trésor public endosse à ses frais, ce sont les charges engendrées par le gardiennage estimées à des millions de centimes l’an ; quant au manque à gagner concernant les loyers, il avoisine les milliards de centimes pour une seule année. Un simple calcul nous renseigne sur le montant faramineux puisé dans l’escarcelle de l’Etat et qui s’élève à des milliards de centimes pour une année. Ajoutons à cela le manque des agents responsables du gardiennage et dont l’OPGI est partie prenante, ce qui laisse planer le risque de dégradation des lieux par des squatteurs. Le changement de main de la distribution des logements (LSL), à la faveur du décret exécutif n° 04-334 du 24 octobre 2004 modifiant le décret exécutif n° 98-42 du 1er février 1998 définissant les conditions et les modalités d’accès aux logements publics à caractère social, a certes suscité le mécontentement d’une poignée d’élus locaux, mais il faut également préciser que les logements qu’attendaient leurs bénéficiaires «légaux» donneront du fil à retordre aux commissions chargées de faire le tri des dossiers.

§318 · 7 décembre 2009 · Contribution · · [Imprimez]

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