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serdouk12Comparativement aux cinq dernières années, le marché de l’immobilier au niveau de la wilaya de Souk Ahras a fait un boum époustouflant. Selon des professionnels du secteur, la hausse est estimée à 25 % pour les ventes et 15 % pour le loyer.

De nos jours, acheter un F3 à un prix convenable s’apparente à un véritable parcours du combattant : cherté, surévaluation, surenchère sont les différents écueils auxquels est confronté le postulant. Les transactions ne se concluent point ; dorénavant, à moins de trois millions de dinars, corrélativement, une avalanche d’imperfections est perceptible nécessitant une reprise de fond en comble par le nouveau acquéreur. Dans la quasitotalité des cas, les transactions s’effectuent dans l’informel où les annonces se font de bouche à oreille aidées par des courtiers qui mettent du beurre dans les épinards moyennant des honoraires négociés en dehors du prix fixé d’avance par le vendeur. Cette entente se fait sans contrat, juste un engagement verbal motivant. Concernant la formule d’échange, elle est en voie d’être délaissée ; vendre un bien est plus facile que d’en acheter où d’échanger. C’est ce que soutient un promoteur de l’immobilier arguant que les transactions immobilières sont une activité lucrative et nous a donné l’exemple de plusieurs quartiers autrefois résidentiels qui se sont transformés en zones commerçantes. Des anciennes bâtisses ont offert l’opportunité aux nouveaux acquéreurs de les transformer en locaux à usage commercial et sont vendues à hauteur de 4 millions de dinars et ce, en dépit d’une précarité souvent avancée. Une fois la bâtisse rasée, un bâtiment grandiose est bâti avec une série de locaux comme rciaux. A la rue Mohamed-Khemisti par exemple, de grands buildings ont été érigés destinés à abriter des sièges pour fonctions libérales. A quelques encablures de cette avenue, on érige une imposante construction avec une série de locaux à usage commercial au rez-dechaussée. Un peu plus loin, la rue de l’ALN est devenue un centre de référence notamment pour l’habillement et l’électroménager. Les fonctions libérales qui ont connu un grand boom, l’exorbitance des prix des matériaux de construction ont pour leur part contribué de manière conséquente à l’envolée spectaculaire des prix du béton. Pour ce qui est de l’achat, les connaisseurs du marché s’accordent à dire que se sont les appartements bien situés qui sont les plus chers ; les prix varient cependant d’une cité à l’autre en fonction de la qualité esthétique du site recherché. Ainsi, et à titre d’exemple, un F3 à la cité Messadia en face de la résidence universitaire fille coûte 450 millions de centimes contre seulement 300 millions de centimes à la cité Draia Ahmed et le F5 qui est moins disponible est vendu à plus de 500 millions de centimes. Ce montant est appelé à grimper dans deux où trois années au plus tard du fait de l’amélioration du cadre de vie avec notamment des routes goudronnées. Le moins qu’on puisse dire, ce marché plus que juteux n’observe point de pause et rien n’indique que la tendance se renversera de sitôt surtout à la lumière de l’arrivée de résidents d’autres régions lointaines pour notamment des raisons professionnelles.
                                                                                                                                                         Barour Yacine  Le Soir d’Algérie

§141 · 15 septembre 2009 · Contribution · · [Imprimez]

1 commentaire sur “Souk Ahras : Le créneau juteux de l’immobilier”

  1. moon06 dit :

    quels sont les conversions des tarifs que vous donnez en euros (500 millions de centimes de dinars)
    merci d’avance pour vos reponses

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