Salah TABET 1922 - 2000
L’histoire retiendra que même face à plus fort que lui, feu Salah, n’ a jamais baissé la garde ni jeté l’éponge : « il est resté le battant que tout le monde connaissait jusqu’aux derniers instants de sa vie » Il a commencé sa carrière sportive par le football avant d’opter pour la boxe. Evoluant dans la catégorie mi-lourds, il a obtenu son premier titre en 1948, où il fut sacré champion de la zone de constantine. En 1951, il était devenu champion d’Algérie après avoir battu en finale, disputée à Oran, Zitouni. Continuant sur cette belle lancée, il gravit un an plus tard un autre échelon, celui de champion d’Afrique du Nord , en battant en finale le Tunisien Tahar à Alger. « Quand je montais sur le ring, racontait-il de son vivant, je n’étais mû que par une seule motivation : faire entendre la voix de mon pays au nez et à la barbe des colons de l’époque ». Après l’indépendance, il n’a jamais pu concrétiser son rêve le plus cher : avoir une salle pour pouvoir transmettre son savoir et l’amour de la boxe aux jeunes Souk-Ahrassiens. Il a souffert de l’indifférence des responsables qui se sont succédés. |
Lakhdar DOGHMANE 1938 - 2007
|
TAFFERTE Omor 1926 - 2008
Tafferte Omarde son vrai nom Amor est né le 16 décembre 1926à Souk-ahras (Bir Youcef) issu d'une famille modeste de commerçants, fit des études primaires et obtint un certificat d'étude et fut contraint de quitter l'école vers la vie active après le décès de son père pour subvenir aux besoins de sa famille. Il activa lors de la révolution dans une cellule de soutien et de logistique.
Après l'indépendance du pays il activa au sein du parti du FLN dont il occupa le poste de secrétaire général de la fédérationdurant des années. Il rejoint en 1963la délégation spéciale de l'APC de Souk-Ahras dont il fut membre actif et fut élu pour plusieurs mandats occupant plusieurs postes au seins des différents exécutifs jusqu'en 1990 ou il prit sa retraite. 1984/1985il fut appelé à occuper le poste de Président d'APC. Ami Omar comme on l'appelle est incontestablement le Doyen des élus de Souk-Ahras.Il pris la présidence du comité des fêtes de la ville des années durant animant ainsi les braderies et les festivités culturelles dont Souk-Ahras s'en orgueillée. Il fut aussi l'un des initiateurs du festival internationaldes arts plastiques et l'organisateur dudit festival. Pendant des années il s'occupa entre autre de la trésorerie de l'équipe de foot ball locale ESSA. Sa disponibilité, sa gentillesse et son humilité font de Ami Omar un être exceptionnel. Il est ravi aux siens après une longue maladie. Il est mort avec un zest d'amertume pour ce qui est devenu sa ville natale. Il s'est éteint dans la dignité et la sérénité entourée de sa grande famille. Repose en paix Ami Omar Souk-ahras saura reconnaître les siens. . |
DRAIA Ahmed 1929 - 1988 DRAIA AHMED Né en 1929 à Souk Ahras. Convoyeur de car. Il devient officier dans l’Armée des frontières. Arrêté en 1958 pour complot contre le GPRA, il est envoyé à la frontière malienne en 1960. Responsable des CRS en 1963. Membre du Conseil de la Révolution (1965-1979). Directeur général de la DGSN (1965-1977). Ministre des Transports (1977-1979). Ambassadeur au Portugal (1980-1988). Il décède en 1988 à Alger.
|
MESSAADIA Med Chérif 1924 - 2002
Mohamed Chérif Messaadia naquit en octobre 1924 à Souk Ahras, dans l'Est Algérien, effectua ses études primaires dans sa ville natale puis se rendit à Tunis afin d'étudier à la mosquée Zitouna. Il vint très tôt au militantisme politique puisqu’il fut affecté par les évènements du huit mai 1945 et les massacres barbares commis à l'encontre du peuple algérien auxquels il avait assisté. Il rejoignit par la suite les rangs du Parti du Peuple Algérien puis activa dans le cadre du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques. Lors du déclenchement de la lutte de libération, il répondit à l'appel du combat et rejoignit les rangs des moudjahidine de la région . Il devint l'un des dirigeants les plus éminents de la Base Est. Il prit le parti du colonel Mohamed Lamouri dans le conflit qui opposa ce dernier au Gouvernement Provisoire et pour cette raison, fut arrêté et emprisonné à Tunis. A sa libération, Mohamed Chérif Messaadia fut chargé avec Abdelaziz Bouteflika ainsi que d'autres officiers d'ouvrir le front du Mali, de mener des opérations militaires contre les intérêts français ainsi que les troupes françaises basées dans le Grand Sud et de s'opposer à la politique de la France visant la sécession du Sahara par rapport au reste de l'Algérie. Il continua à être moudjahid sur le front saharien jusqu'à l'indépendance. |